Le Comité de requalification de l’église Saint-Léonard-de-Portneuf (CRÉSLP) se prépare à tenir plusieurs activités lors de la saison estivale, dont un café terrasse et un marché aux puces. Il s’affaire également à dresser un plan d’affaires qui sera présenté en juin.
« C’est un projet ambitieux. On a rencontré de nombreux défis et l’on a eu quelques victoires, dont le financement du Conseil du patrimoine religieux du Québec. On a eu un financement de 50 000 $ pour une étude de faisabilité », indique la présidente de la CRÉSLP, Denise Poirier. Depuis aout, la firme Entremise a notamment aidé le comité à dresser la liste de ce qui est possible pour la conversion de l’église. « Ça implique une mise en plan de l’architecture de la bâtisse et une programmation architecturale sur l’emplacement des divers volets de notre projet, sur lesquels on a travaillé depuis un an. Ce n’était pas tout de dire, on veut un centre multifonctionnel. Il fallait encore voir quels sont les volets de ce projet qui sont susceptibles de générer des revenus, c’est le nerf de la guerre, pour assurer l’autofinancement de la bâtisse. On a travaillé sur l’étude de faisabilité et sur les partenariats que l’on pourrait développer pour que le projet prenne vie », précise la présidente.
Le local occupé par la garderie depuis deux ans. Photo : Stéphane Pelletier
Partenaires
Parmi ces partenariats, il y a la garderie qui accueille deux éducatrices et 12 enfants dans le local de la sacristie depuis deux ans. Le CRÉSLP désire poursuivre cette association bénéfique pour le village dans le futur. Un autre partenaire a démontré un intérêt pour le premier jubé. L’OBNL La Rêverie désire y installer un hub créatif en collaboration avec l’artiste Shawn Jobin. « On a aussi un projet de développer des salles de réception pour combler un besoin dans la région. La salle du sous-sol est déjà populaire pour les familles. Pour la salle principale, il y a déjà des demandes. Jazz-Lin, la troupe de danse, vient faire son spectacle en mai. À l’automne, il y a la Table de concertation des aînés de Portneuf qui va organiser deux journées de célébrations intergénérationnelles », ajoute-t-elle.
Les débuts du café terrasse l’an dernier. Photo : Offerte par le CRÉSLP
Activités
Par ailleurs, une aide financière de 20 000 $ du Fonds d’aide au développement du milieu de Desjardins a été utilisée pour restaurer le plancher du sous-sol, en plus d’équiper et d’aménager le café terrasse. Celui-ci sera ouvert les vendredis et il servira des boissons et de la nourriture.
Le 24 mai, en collaboration avec Saint-Léonard Festif et la Municipalité, le CRÉSLP tiendra son marché aux puces à l’intérieur de l’église. Trouvailles, curiosités, vêtements, livres, jouets, bijoux, artisanats, distribution de graines de lin et offre de semis, bulbes et vivaces activités ludiques pour les enfants, casse-croûte et tirage d’une catalogne, tissée et offerte par les fermières, sont au programme.
Plan d’affaires
En janvier, la Fabrique Saint-Raymond-du-Nord s’est prononcée en faveur d’appuyer le CRÉSLP dans son processus de réflexion et de développement de projets. « On doit terminer le plan d’affaires avant le 2 juin pour s’assurer que la Fabrique reste dans le coup. C’est aussi une condition de la Municipalité pour accepter l’église à un dollar parce que les citoyens sont inquiets d’acheter un gouffre financier. Il faut faire nos preuves et il faut le faire rapidement. Donc, on peaufine un plan d’affaires qui va faire la démonstration que l’on peut aller chercher les revenus pour entretenir et même restaurer l’église. Nous avons l’engagement du conseil de Fabrique, qui est propriétaire de l’église, à défendre auprès du diocèse, l’idée de céder l’église à la Municipalité pour un dollar », laisse savoir la présidente.
La présidente du CRÉSLP, Denise Poirier. Photo : Stéphane Pelletier
Assemblée publique
À l’automne, le CRÉSLP tiendra une assemblée publique d’information afin de présenter l’avancement des divers projets. « Il faut être clair. Ce n’est pas à l’automne que les citoyens vont décider si la Municipalité doit acheter ou non l’église. Comme comité, on va présenter la programmation architecturale, l’identité du projet, les volets et le financement », précise Mme Poirier.
