Depuis que Donald Trump s’expose en public, en d’autres mots, depuis toujours, nous sommes tous témoins du trouble de personnalité narcissique qui l’accable (et qui, conséquemment, nous accable). Mais cette facette de sa maladie mentale n’est pas la seule. Il souffre aussi d’un trouble obsessivo-compulsif qui se manifeste par des obsessions et des compulsions.
Les effets de sa défaite devant Biden en 2020 en sont l’illustration parfaite : il ramène tous ses déboires à cet homme qui a fait de lui, un perdant, ou, comme il le dit, un loser ! L’économie est en déroute depuis qu’il a pris le pouvoir, c’est la faute aux politiques de Biden! À l’entendre, si la température est maussade, c’est sûrement la faute à Biden ! Ce dernier loge dans l’esprit de Trump de façon obsessionnelle et il lui sert de bouc émissaire de façon compulsive pour tous ses déboires.
Par ailleurs, ses activités comme président, font de Trump un être occupé à voler dans Air Force One, à jouer au golf , à regarder la télé jusqu’à 2 heures du matin et à tweeter à partir de 2 heures du matin. La semaine dernière, après avoir vu le film de 1979, L’évadé d’Alcatraz à la télé, et obsédé par ce lieu, il annonce le lendemain son désir de faire revivre cette île-prison fermée depuis 63 ans à cause des coûts exorbitants qu’elle occasionnait.
Tout récemment, présent aux funérailles du Pape François, il découvre la grandeur et la beauté du Vatican et, dans sa folie, jaloux de la popularité du Pontife et faisant fi du respect dû aux circonstances, il fait circuler une photo créée par l’IA où il apparaît revêtu des vêtements papaux et de la tiare pontificale.Au grand embarras de son entourage et à la honte des trumpistes catholiques.
Les frasques causées par sa maladie mentale s’ajoutent aux autres aspects de celle-ci, soit son incapacité de parler avec des phrases de plus de trois mots et l’utilisation permanente de qualificatifs superlatifs (« le plus grand jamais vu », « la première fois dans l’histoire, de l’Amérique, du monde, ou même, de l’univers » etc.). La pitié et la compassion normalement de mise devant la maladie mentale, n’ont pas leur place lorsque le malade est en situation de pouvoir infliger des souffrances ou même la mort à autrui. De plus en plus de gens en sont conscients aux É-U.