Du rugby pour les filles à l’école secondaire de Donnacona

Photo de Stéphane Pelletier
Par Stéphane Pelletier
Du rugby pour les filles à l’école secondaire de Donnacona
L'équipe de rugby les Diables de l'école secondaire de Donnacona. (Photo : - Offerte par les Diables)

Les Diables de Donnacona comptent une nouvelle formation et un nouveau sport dans leur organisation. L’équipe de rugby pour filles Juvénile Féminin D4 niveau 2 à 7 joueuses vient de débuter sa première saison.

L’initiative d’introduire ce nouveau sport à l’école secondaire de Donnacona est venue de Samuel Tardif Robitaille ainsi que de Jérémy Martin et David Lesage. « Cela fait depuis 2010 que je suis dans le monde du rugby au Québec. J’ai commencé à jouer au cégep et quand j’ai terminé mes études, je suis revenu dans le coin. Cet été, Jérémy Martin a créé un club sénior dans Portneuf. Quand j’ai recommencé à jouer, ça m’a redonné le goût. J’ai toujours eu comme idée de démarrer le rugby au secondaire parce que j’entrainais le football et le basketball », explique l’entraineur de l’équipe Samuel Tardif Robitaille.

Un oui immédiat

« Les entraineurs m’ont approché en début d’année. J’ai vu une belle opportunité parce qu’il n’y avait pas de rugby dans Portneuf. Je trouvais que c’était une belle nouveauté que l’on pouvait offrir aux jeunes. J’en ai parlé avec la direction et on est tout de suite allé de l’avant », ajoute Isabelle Houde, technicienne en loisir à l’école secondaire de Donnacona.

Le processus a débuté en septembre avec un camp d’initiation où 40 filles se sont inscrites. L’engouement a permis de créer la formation de 18 joueuses des Diables qui regroupent des filles âgées de 15 à 17 ans. « Les Jeux olympiques ont vraiment aidé parce qu’il y avait du rugby féminin aux olympiques. Nos Canadiennes ont gagné la médaille d’argent cette année. Ça fait deux Jeux olympiques de suite que les Canadiennes se classent assez bien. Ce qui est le fun du rugby féminin, c’est qu’il offre une possibilité d’avoir un sport de contact pour les filles avec un moins gros équipement qu’au football, ce qui peut être impressionnant. Pour les filles, le rugby peut être l’échappatoire qui permet de participer à un sport qui est plus de contact. C’est un sport qui est tellement méconnu et ce qui est le fun, c’est qu’il s’apprend relativement rapidement », mentionne l’entraineur.

La saison

Les entrainements ont débuté en novembre et ont perduré jusqu’à maintenant. La saison va se dérouler de mai à juin. Les Diables vont évoluer dans la division Nord de la ligue du Réseau des sports du Québec qui regroupe 13 équipes, sous deux divisions, dans la région de Québec. « C’est sous forme de tournois. Il va y avoir quatre tournois incluant les finales. On va jouer trois matchs dans la journée. Le rugby, c’est un sport extrêmement dynamique. Il se passe toujours quelque chose. À sept joueuses, il y a beaucoup de points et il y a beaucoup de courses. Il y a beaucoup de rebondissements et ce sont des matchs rapides. C’est deux fois 7 minutes. Souvent, on pense que c’est court, mais après deux fois sept minutes, tu es fini. C’est très intense », indique l’entraineur originaire de Saint-Casimir.

Les Diables en cation.  Photo : Offerte par les Diables

Comme une famille

D’ailleurs, Samuel Tardif Robitaille est confiant du niveau de sa formation. « D’après moi, on va avoir une bonne équipe. L’objectif est d’avoir des victoires et de se rendre en séries. De faire le tournoi final serait notre objectif ainsi que de gagner, au moins, la moitié de nos matchs. On a des filles extrêmement athlétiques et on les a bien coachés. C’est un nouveau groupe qui s’est formé et le rugby, c’est tellement rassembleur comme sport. C’est beaucoup demandant. Quand tu joues à ce sport, tu formes comme une famille. Je pense que les filles vont être prêtes à jouer l’une pour l’autre. Je pense que ça va être ça notre plus gros point fort. C’est impressionnant souvent de voir la résilience des jeunes », laisse-t-il savoir.

Les premières

« Souvent, c’est un peu plus difficile d’aller chercher la clientèle féminine dans le sport. On est vraiment content de voir que les inscriptions ont si bien fonctionné. Ça permet à des filles qui ne sont pas nécessairement dans d’autres équipes de bouger et de pratiquer un sport. C’est une belle opportunité. Je suis vraiment contente que l’on soit les premiers dans Portneuf. Les entraineurs ont vraiment à cœur ce sport et ils veulent le faire connaitre », complète Isabelle Houde.

Ligue portneuvoise

Samuel Tardif Robitaille mentionne également que la ligue de Rugby de Portneuf lancera bientôt sa saison. Les gens intéressés sont invités à consulter la page Facebook du Rugby club de Portneuf. Les entrainements vont débuter bientôt.

Partager cet article
S'inscrire
Me notifier des
guest
0 Commentaires
plus ancien
plus récent plus voté
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires