Studio Collectif mise sur la collaboration

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Par Stéphane Pelletier
Studio Collectif mise sur la collaboration
Marjorie Smith, Amy Gagnon et Mélodie Loranger sont les co-fondatrices du Studio Collectif. (Photo : Stéphane Pelletier)

Une nouvelle coopérative vient de voir le jour au cœur du village de Deschambault-Grondines. Le 24 avril, Studio Collectif a procédé à l’inauguration de ses locaux situés au 243 chemin du Roy, ancien local de Julie Vachon Chocolats.

Studio Collectif se veut un endroit où les idées créatives prennent vie et où l’entrepreneuriat de Portneuf s’épanouit. La coopérative souhaite se dédier à rassembler les meilleurs esprits créatifs de la région pour la faire rayonner. Le cœur de son concept repose sur un écosystème où se rencontrent services spécialisés en communications et marketing, espaces de cocréation et collaborations.

L’expertise

« On est trois co-fondatrices aux expertises différentes, mais très complémentaires », résume Marjorie Smith. Amy Gagnon, photographe et responsable du développement des affaires, Mélodie Loranger, designer graphique et responsable du financement, Marjorie Smith, stratège de marque, copywriter et chargée de projet, ont ainsi regroupé leurs forces. « Notre objectif est de proposer ce service de communications et marketing aux entreprises de la région. Puisque l’on connait leur territoire et leurs enjeux, on trouve qu’on est les mieux placées pour les aider à rayonner et à avoir une belle visibilité », laisse entendre Mélodie Loranger.

Répondre aux besoins

Studio Collectif veut répondre aux besoins variés des entrepreneurs tout en contribuant à faire rayonner les talents créatifs de la région. « Le but de la coop est éventuellement d’avoir des collaborateurs externes qui sont aussi dans le domaine créatif et qui vont venir se greffer à notre offre de services. Aussi, d’avoir d’autres membres travailleurs qui vont faire partie de notre équipe. Dès le départ, on a décidé que l’on allait louer un local. On aurait pu travailler à distance, mais dans l’idée de la coop, c’était vraiment de créer un lieu qui allait favoriser les échanges, la collaboration et où l’on allait pouvoir s’entraider et mutualiser un peu nos ressources », explique Mme Loranger.

Espace de cotravail

D’ailleurs, depuis le 24 mars, Studio Collectif ouvre ses portes à d’autres travailleurs autonomes les lundis et les mardis. « L’objectif est d’offrir une station de coworking pour les entrepreneurs de la région ou de passage, touristes ou gens d’affaires. On a créé un lieu qui nous inspirait, mais aussi qui allait pouvoir éventuellement accueillir d’autres gens et d’autres travailleurs autonomes qui ont envie de sortir un peu de chez eux », indique Mme Loranger.

« En l’espace de cinq semaines, on a eu 50 personnes qui ont visité l’espace coworking. Ce que l’on comprend, c’est que les gens aiment sortir de chez eux et avoir une ambiance où ils vont pouvoir connecter avec des gens. Ils nous ont aussi parlé de la salle de conférence où ils pourraient louer une période pour une réunion d’équipe ou rencontrer des clients en virtuel », ajoute-t-elle en précisant que ce service est offert alors que les autres commerces similaires du village, cafés ou autres sont fermés en début de semaine.

Pas qu’un studio

La coopérative a également remporté une bourse de 5000 $ du Forum Express Alcoa. Elle va consacrer ce montant à l’amélioration et l’insonorisation de sa salle de conférence. « L’objectif est d’avoir plus d’intimité pour organiser des réunions. On veut offrir la possibilité de faire des enregistrements de capsules vidéo, un studio de podcasts avec un équipement professionnel au niveau des micros et des caméras. Notre cliente, majoritairement, ce sont les entrepreneurs, mais ça pourrait aussi être les jeunes dans le milieu scolaire qui voudraient aller étudier en communication ou faire de la vidéo. On pourrait offrir notre lieu aux écoles », laisse-t-elle entendre.

« Le Studio Collectif est né à partir du Lab CréatiK, il y a deux ans, où j’ai gagné la bourse en économie sociale. En 2024, on a gagné le volet local et le volet régional, en économie sociale, au Défi OSEntreprendre pour. On travaille depuis un an sur notre projet », mentionne Amy Gagnon.

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