Anne Baribeau et Yvon Legault, des archers passionnés

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Par Stéphane Pelletier
Anne Baribeau et Yvon Legault, des archers passionnés
Yvon Legault et Anne Baribeau lors du championnat de Brandon au Manitoba. Photo - Offerte par Yvon Legault (Photo : Offerte par Yvon Legault)

Le tir à l’arc est une véritable passion pour Anne Baribeau et Yvon Legault. D’ailleurs, ce dernier est le président du Club La Flèche de L’Archer. En mars, le couple portneuvois a participé au Championnat canadien 3D de tir animalier en salle à Brandon au Manitoba.

Le tournoi, qui se tenait du 21 au 23 mars, a rassemblé plus de 170 archers de partout au pays. Fait à noter, Tir à l’Arc Canada mettait à l’essai un nouveau format de tir ASA qui est utilisé aux États-Unis. « C’est un peu différent au niveau du pointage. Le reste est sensiblement la même chose », mentionne M. Legault.

Demeurer jeune

C’est dans la catégorie Chasseur que lui et Anne Baribeau ont rivalisé. « J’ai quand même 66 ans et j’ai décidé de tirer dans la classe Chasseur. Je trouve que je me débrouille quand même bien. On avait trois rondes de tirs à faire avec 20 cibles. Donc, on tirait 20 flèches par ronde. Tout a quand même bien été pour moi et mon épouse. J’ai terminé 19e sur 27 participants. Mon épouse a fini 10e sur 11 candidats, dans la classe Chasseur Senior. On compétitionne avec les jeunes et on se garde jeune aussi », ajoute-t-il.

Le tir à l’arc 3D utilise des cibles animales tridimensionnelles afin de créer un parcours avec des angles de tir et des défis uniques. « Il y a 20 animaux différents. Sur chaque ligne de tir, on avait sept pas de tir. On tirait trois cibles différentes par pas de tir. Ça prend quand même 1 h 15 pour faire un parcours », souligne M. Legault.

Il mentionne également l’importance de l’entrainement et de la forme physique pour participer à un événement de cette envergure. « On fait des compétitions régionales et provinciales. La saison commence au début de décembre et il y a des compétitions presque toutes les deux semaines. Nous-mêmes, à Donnacona cette année, on a été l’hôte de trois compétitions animalières. Ce sont des parcours qui sont différents et ça nous challenge au niveau du mental. Au niveau physique, il faut quand même être prêt. Il faut du volume de tirs pour être en forme. Il faut avoir une certaine forme physique pour en profiter. Dans un FITA, on va tirer 144 flèches dans deux programmes. Quand j’entraine les gens, je leur dis que s’ils veulent faire des FITA, ils doivent tirer deux à trois fois le volume de flèches que l’on va tirer en compétition. Il faut le faire deux à trois fois par semaine », explique-t-il.

Yvon Legault et d’autres participants au Championnat canadien extérieur de Fredericton. Photo : Offerte par Yvon Legault

À Fredericton

D’ailleurs, le couple n’en était pas à sa première participation à un événement national. « C’est notre deuxième grosse compétition. L’été dernier, on est allé à Fredericton au ouveau-Brunswick. On a fait le Championnat canadien extérieur. On a fait l’animalier et on a participé au FITA qui est le style olympique avec les anneaux de pointage. Mon épouse a terminé 4e dans le FITA et j’ai terminé 5e dans la classe des 50 ans et plus », résume M. Legault.

Cette année, ils se rendront au Lac La Biche, en Alberta, afin de participer à un tournoi similaire du 1er au 10 août. « C’est le côté camaraderie aussi parce que l’on apprend à rencontrer des gens de partout. Nous, on connait du monde de la Colombie-Britannique, du Manitoba, l’Alberta et des Maritimes. C’est plaisant parce qu’en compétition, on se revoit et on se rassemble. Les gens sont chaleureux. C’est une belle communauté ».

Anne Baribeau s’exécute au tir animalier. Photo : Offerrte par Yvon Legault

Former la relève

Le président du Club La Flèche de L’Archer est aussi un ambassadeur de son sport. En plus de superviser les activités du club et de ses 80 membres, il collabore avec l’école secondaire de Donnacona. « J’entraine les jeunes. J’ai instauré un parascolaire avec l’école secondaire deux midis par semaine. L’école a acheté 12 arcs pour leur permettre d’évoluer avec des équipements récents. On a un club de 14 jeunes à l’école. On les entraine pour la compétition. Présentement, j’en ai cinq qui se préparent pour les Jeux du Canada en 2027. Notre but est de prendre ces jeunes pour qu’ils viennent tirer avec nous le samedi, de les former et plus tard, de les amener dans le programme provincial et au niveau national si on est capable. On est trois entraineurs formés. On les aide au niveau de la préparation physique et mentale. On leur montre aussi comment ajuster leur équipement », explique-t-il.

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