C’est un candidat résidant à Trois-Rivières et qui a ses attachements dans la région de Portneuf, qui représentera le PPC dans Portneuf-Jacques-Cartier à l’élection du 28 avril. Âgé de 45 ans, Simon Frenette est un employé de la fonction publique à Montréal.
À sa première implication à titre de candidat, Simon Frenette se définit de centre droite et avoue avoir toujours aimé la politique.
« J’ai toujours été un conservateur et je me considère encore comme un conservateur. Mais le vrai conservatisme maintenant est le Parti populaire du Canada (PPC) », estime le candidat.
Déjà à l’époque où le chef Maxime Bernier était chez les conservateurs, M. Frenette aimait beaucoup la plateforme qu’il avait présentée dans le cadre de la course à la chefferie contre Andrew Scheer en 2017. C’est cette même plateforme qui a mené à la fondation du PPC en 2018.
« J’ai décidé de venir au Parti populaire du Canada parce qu’il y avait beaucoup d’enjeux que je ne trouvais plus dans les partis traditionnels ».
Dans le cadre d’une entrevue d’une heure, de nombreux sujets ont été abordés. L’un de ces sujets est la coupure de nombreux programmes afin d’en arriver à une baisse des impôts.
L’aide aux entreprises
Une mesure importante serait la coupure de l’aide aux entreprises.
« Ceux qui ont les meilleurs lobbyistes sont souvent ceux qui jouissent de la meilleure aide, soutient-il. Qui fait les frais de ça ? Ce sont les petites PME qui ont un taux d’imposition très élevé. Certains secteurs jouissent d’une aide particulière. Ça crée une iniquité au niveau de la compétitivité, nos PME deviennent de moins en moins compétitives. »
Ce n’est pas normal qu’on envoie autant d’argent dans l’aide aux entreprises. Selon lui, il faut plutôt baisser le taux d’imposition, avoir un taux d’imposition unique et éliminer le gain en capital, pour que toutes les entreprises soient compétitives de façon égale.
« Ça devient beaucoup plus facile d’entrer en compétition avec des entreprises étrangères, comme la Chine qui nous importe à rabais ses articles. »
Équilibrer le budget
Ce qui est important pour M. Frenette, c’est d’équilibrer le budget qui a connu un déficit de 62 milliards cette année.
« Il faut y aller de façon responsable. La première année, on équilibre le budget. Ensuite on donne un allègement fiscal. C’est la meilleure aide qu’on peut faire aux particuliers et aux entreprises pour les rendre plus compétitives », prône-t-il.
Selon lui, une autre mesure est de couper le financement de Radio-Canada. Parlant des médias régionaux et alternatifs : « Vous n’avez pas les moyens de Radio-Canada mais d’une façon, vous compétitionnez. Radio-Canada va chercher une part de votre auditoire en étant grassement subventionné ».
La population ne gagne pas à avoir une presse grassement subventionnée, on n’a pas l’heure juste. Il ajoute que les médias alternatifs font quelque chose de qualité. On ne veut pas les voir disparaître. Selon ses dires, Radio-Canada devrait tirer ses revenus des publicités.
Mêmes enjeux
Au sujet de Portneuf-Jacques-Cartier, il affirme que les enjeux régionaux sont les mêmes que les enjeux nationaux ailleurs au Canada. Avec la crise du coût du logement, les gens disent qu’ils n’arrivent plus, et c’est un enjeu qu’on retrouve partout au pays.
« À l’époque, on avait toujours une belle richesse transmise de père en fils. Là, ce qu’on transmet à nos enfants, ce sont des dettes et des maisons hors de prix. »
Plutôt volubile et bien articulé, bien d’autres sujets ont été traités par Simon Frenette : covid, guerre en Ukraine, aide internationale, immigration, tarifs de Trump, inflation, et ses trois neveux à qui il dédie sa participation à cette élection.