La ministre Sonia Bélanger à Saint-Casimir

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Par Gaétan Genois
La ministre Sonia Bélanger à Saint-Casimir
La ministre responsable des aînés Sonia Bélanger a prononcé une allocution devant les représentants des clubs Fadoq de l'Ouest de Portneuf. (Photo : Gaétan Genois)

La ministre responsable des aînés Sonia Bélanger était à Saint-Casimir le 2 avril où elle a animé une rencontre conviviale avec les personnes aînées de l’Ouest de Portneuf. La ministre a profité de l’occasion pour présenter le plan d’action gouvernemental 2024-2029 La fierté de vieillir.

Plusieurs clubs Fadoq du secteur Ouest y étaient représentés, soit Saint-Casimir, Saint-Ubalde, Saint-Gilbert, Saint-Marc-des-Carrières, Saint-Alban et Deschambault-Grondines.

En premier, c’est le président du club des Coeurs d’or de Saint-Casimir, Étienne DuSablon, qui a présenté une mise en contexte.

«Nous connaissons tous les enjeux du vieillissement et nous sommes ici aujourd’hui afin de partager ensemble les pistes de solution en monde rural. Vieillir avec fierté et dignité, c’est ce que les clubs Fadoq tentent d’apporter à la communauté », a-t-il déclaré.

Sur les 425 aînés que compte la municipalité de Saint-Casimir, plus de 200 sont membres des Coeurs d’or.

La ministre Bélanger a pris la suite : « C’est intéressant ce qui se passe dans nos régions, c’est important ».

Curriculum vitae

Née à Rimouski, Sonia Bélanger a déménagé à Montréal avec sa famille, où elle a grandi. Elle a fait carrière dans le réseau de la santé et des services sociaux, et a travaillé en gestion pendant 20 ans.

Elle a géré l’Institut de gériâtrie de Montréal, plus de 17 CHSLD et plusieurs RPA. Elle a été pdg du CIUSSS Centre-Sud de Montréal jusqu’en 2022.

Sa rencontre avec François Legault a sonné la fin de cette carrière de gestionnaire, alors qu’elle a choisi de se présenter en politique.

« Le volet des aînés est quelque chose qui me tient vraiment à coeur », assure Mme Bélanger.

Plus d’aînés que de jeunes

Le Québec compte actuellement 1,8 million de 65 ans et plus. En 2031, ce nombre augmentera de 500 000 pour passer à 2,3 millions de Québécois et Québécoises de 65 ans et plus.

Pour la première fois au Québec, le nombre d’aînés dépassera le nombre de jeunes. La société qu’on a, fait-elle remarquer, ce sont les aînés qui l’ont construite.

« Je suis convaincue, ajoute la ministre, que ce sont les aînés de 65 ans et plus qui vont continuer de changer le portrait du vieillissement au Québec ».

La ministre Bélanger accompagnée des élus et des organisateurs de la journée. Photo : Gaétan Genois

Espérance de vie

Elle mentionne que le Québec est la province où l’espérance de vie est la plus élevée, et même où l’espérance de vie en santé est la plus élevée.

Citant l’exemple de Jeannette Bertrand qui a récemment reçu un prix à l’Assemblée nationale, elle en profite pour nous apprendre qu’il y a 2 500 centenaires au Québec.

Selon elle, il y a trois choses à retenir pour vivre en santé. Ce triangle se compose des éléments suivants : avoir un toit, être capable de bien s’alimenter et avoir un réseau social.

« Le regard qu’on porte sur le vieillissement commence par le regard qu’on porte sur soi-même », affirme la ministre, tout en présentant le plan d’action La fierté de vieillir.

Stratégie

La stratégie gouvernementale implique plus de 30 ministères et organisations. Le soutien à domicile est un élément phare de cette stratégie. « Notre gouvernement investit présentement 2,6 milliards par année au soutien à domicile. Il faut mettre de l’argent dans le soutien à domicile, mais il faut que nos équipes changent leur façon de faire, c’est ça qu’on va travailler. »

Des éléments

Augmentation du nombre de places à chaque année, ajustement du plan en hébergement, augmentation du nombre de préposés, présence d’un gestionnaire dans chacun des CHSLD sont d’autres éléments.

Les bourses d’études pour les préposés ont permis d’en former 15 000 depuis la pandémie, dont 70 % sont encore en poste.

La difficulté d’accès au médecin de famille est également soulevée, bien que la ministre évoque le rôle important que peuvent jouer les infirmières spécialisées, les pharmaciens et les physiothérapeutes.

La rencontre s’est conclue avec une période de questions. Parmi les sujets qui ont été apportés par le public présent, citons les transports médicaux par des organismes communautaires, qui peuvent coûter de 60 $ à 80 $ du voyage, d’autant plus dispendieux lorsqu’on a plusieurs rendez-vous par semaine.

On a aussi parlé de proche aidance et de travail des aînés, entre autres.

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