Le Parti libéral du Canada a désigné son candidat dans la circonscription de Portneuf-Jacques-Cartier en vue des élections du 28 avril. Antonin Leroux a décidé de se présenter en politique en raison de ce qui se passe au sud de notre frontière.
« Je trouve ça extrêmement inquiétant et ça vient me chercher. Moi j’ai une job à temps plein, proclame-t-il. J’aurais pu continuer ma carrière et prendre ma retraite dans une couple d’années et vivre une petite vie paisible. Mais on a des menaces importantes au sud de la frontière. » Antonin Leroux considère que, d’un point de vue économique, la souveraineté canadienne est menacée. Il a donc décidé de se lever pour aller défendre nos valeurs.
La bonne personne
Pour lui, Mark Carney est la bonne personne : « M. Carney, les gens ne le connaissent pas bien, mais c’est une méga-star internationale dans le domaine de la finance. Si on cherchait un Canadien, tout parti confondu, qui aurait le profil de l’emploi, c’est lui. » M. Leroux sait de quoi il parle, lui qui travaille dans le milieu de la finance internationale depuis des années et qui a étudié l’économie internationale. « Mark Carney est arrivé, ça a été fondamental. Si Mark Carney n’était pas là, je ne serais pas là aujourd’hui », assure-t-il. Nouveau en politique, Antonin Leroux n’est là que depuis quelques jours. C’est à l’invitation du député de Louis-Hébert où il réside, qu’il a pris la décision de se lancer en politique.
Faire sa part
« Moi, je suis disponible, je veux faire ma part. Trop de gens restent dans leur salon à écouter la TV. La meilleure façon que j’ai choisi pour gérer ça, c’est de me lever debout et d’aller m’impliquer. Me déplacer dans le comté, poursuit-il, je vais le faire à tous les jours s’il le faut. » Antonin Leroux veut mener une campagne positive : « J’ai trop de respect pour Joël Godin avec tout ce que les gens m’ont dit sur lui, jamais je ne vais parler contre lui. » Il ne peut toutefois en dire autant de son patron Pierre Poilievre, qui lui fait craindre l’américanisation et la division.
Dérapage américain
« Ce qui arrive aux États-Unis, c’est un dérapage. On a deux camps, c’est divisé comme ça a jamais été. Trump est en train de passer par-dessus les juges pour faire sa loi à lui. » Devant cet état des choses, Antonin Leroux soutient qu’il faut rester unis et se rassembler. « J’ai voté oui au référendum de ’95, mais là il faut mettre ça sur pause. On ne peut pas commencer à jaser de souveraineté dans des conditions comme ça », émet-il.
Diplômes et travail
Détenteur d’un bacc en administration des hautes études commerciales, Antonin Leroux est également détenteur d’une maîtrise en économie de l’Université de Montréal et a complété une scolarité de doctorat en administration à l’Université Laval.Son travail quotidien est de conseiller et supporter les entrepreneurs dans leur développement. Il a ainsi développé une grande connaissance du contexte et des défis que vivent les PME du Québec.