Le Métal Perreault de Donnacona a amorcé la première ronde des séries éliminatoires contre les Loups de La Tuque le 28 février. Après cinq rencontres le sort a malencontreusement été scellé pour l’équipe locale. Devant une foule de 1 520 partisans, le Métal Perreault a vu sa saison prendre fin le 14 mars.
C’est dans un Complexe Sportif Promutuel Assurances plein à craquer que le Métal Perreault a concédé une quatrième victoire aux Loups par un pointage de 4 à 1. Le dernier but des Loups a été marqué dans un filet désert. « C’est une série qui finit 4 à 1, mais qui aurait pu se jouer en plus de parties. C’est une série qui a été très serrée. Malheureusement, elle n’a pas viré à notre avantage », laisse entendre, le directeur général du Métal Perreault, Luc Thibault.
Un match décisif
Les Loups ont remporté la première rencontre par la marque de 4 à 2 et la deuxième avec un pointage de 4 à 3. « Je pense quand même que le point tournant a probablement été le deuxième match que l’on va perdre en prolongation alors que l’on domine la troisième période et la prolongation pratiquement de bout en bout. Ils prennent un lancer au but qui n’est même pas un tir et qui va dévier sur l’un de nos défenseurs. Je pense que si l’on avait remporté ce match, ça aurait changé l’allure de la série. On a pogné deux poteaux. Les chances de marquer étaient de notre bord, mais on n’était pas capable de la mettre dedans », souligne Luc Thibault.
Rebondir
À domicile lors de la troisième rencontre, Donnacona vient rebondir avec une victoire de 6 à 0. « On a joué un bon match. Ça a été notre meilleur match de la série. On a pris les devants 3 à 0 et en troisième période, La Tuque a décidé de ne plus jouer au hockey. Tout ce qu’ils voulaient, c’était de brasser. On en a profité pour mettre trois autres buts, mais ça ne représente pas vraiment l’allure du match », explique-t-il.
Tomber au combat
De retour en territoire ennemi, le 8 mars, le Métal Perreault a vu trois de ses hommes tomber au combat dans une défaite de 5 à 1. « On a perdu notre meilleur pointeur à la suite d’une mise en échec très douteuse et très illégale. L’arbitre a donné un cinq minutes, mais encore une fois, on n’a pas été capable d’en profiter », précise-t-il. Ainsi Maxime Plante, déchirure au bas du ventre, Alexandre Roy, commotion cérébrale, et Sheldon Gauley, blessure au genou, n’ont pas complété la rencontre. D’ailleurs, le directeur général déplore l’attitude antisportive de quelques joueurs des Loups. « Les arbitres ont préféré fermer les yeux sur les gestes de certains joueurs qui, malheureusement, ont eu une incidence sur la série », affirme-t-il.
De retour à la maison, Donnacona était toujours privé de deux joueurs le 14 mars. « Encore une fois, on a eu des chances en avantage, mais on n’a rien généré. On a essayé jusqu’à la fin, mais quand tu n’as pas de marqueur naturel dans l’équipe, ça ne donne pas de chances », indique Luc Thibault. Par ailleurs, Il se dit très fier de voir tous les partisans derrière l’équipe. « 1520 personnes à Donnacona, c’était malade. On a des partisans en or. Il y avait du monde dans la cabane. On aurait aimé leur en donner plus. »
Les membres de l’équipe 2024-2025 du Métal Perreault de Donnacona. Photo : Offerte par Jonathan Roy
Bilan
Dans son bilan, le directeur général se dit amplement conscient de la situation de son équipe. « J’ai raté une partie de mon mandat, parce qu’avec la blessure à notre capitaine Mikaël Bédard, plus les départs de Jason Imbeault et de Benjamin St-Onge, je n’ai pas été capable de trouver les gars pour les remplacer. Ces trois gars, ce sont les trois premiers pointeurs, des trois dernières années, de notre club. Ce sont de gros morceaux qui génèrent des points. On n’a pas été capable de compenser leur perte. On est déçu du résultat. On n’a pas été capable de combler tous les départs. On a le sentiment d’avoir manqué une opportunité. On sait que l’on a encore de l’ouvrage et on retombe là-dedans à partir de la semaine prochaine. On va préparer la prochaine saison. Il faut générer de l’attaque. C’est primordial d’avoir des gars offensifs. On va travailler à entourer le noyau. On a quand même du pain sur la planche parce qu’on est cinq à six équipes qui pigent majoritairement dans la région de Québec. Ça va être le temps de se servir des choix au repêchage supplémentaires que l’on a de plus que les autres pour renforcer l’équipe », résume-t-il.
