Il y a des bénévoles qui marquent leur temps et qui laissent une empreinte de leur passage dans une organisation. C’est le cas de Jean-Marc Savard qui a œuvré pendant près de 50 ans au Club Motoneige Alton et qui est décédé en avril 2021.
Afin de souligner cette implication, le Club Motoneige Alton a nommé le tout nouveau pont qui traverse la rivière Noire en son nom. « La raison principale de se réunir était de souligner le fait que l’on a réussi à avoir ce pont. Cependant, ce que l’on voulait surtout souligner, c’est le nom du pont. On a un bénévole qui a travaillé pendant plusieurs décennies. Il a été président en 1984. Il a été directeur de 1995 à 2006. Il a été président de 2007 à 2016. Ensuite, de 2017 à 2019, il est retourné directeur. Il a été bénévole pendant toutes ces années. Il a aussi eu la charge du relais Montagnard, au lac Long, pendant une quarantaine d’années. Donc, c’est un bénévole de longue date depuis presque les débuts du Club. Pour souligner tous les travaux et tout le bénévolat qu’il a fait, on a décidé de nommer le pont Jean-Marc-Savard en son honneur. C’est une belle reconnaissance dédiée à ce bâtisseur qui a beaucoup donné pour son club », déclare le président du Club Motoneige Alton, Mario Amelin.
Reconnaissance
« Ceux qui connaissaient mon père savent qu’il avait le Club tatoué sur le cœur. Il s’est dévoué au Club durant près de 50 ans », mentionne sa fille Nathalie Savard. « On est venu appuyer un projet important dans notre milieu et on en est très fier. Bravo pour le nom du pont Jean-Marc Savard. Ça vient reconnaitre son bénévolat, son ambition et son dévouement pour l’organisation », ajoute Christian Fournier, directeur général de la Caisse Desjardins de l’Ouest de Portneuf.
L’ancien pont de 1940 n’était plus sécuritaire. Photo : Offerte par Club Motoneige Alton
Remplacer le pont de 1940
Avec cette inauguration, le Club Motoneige Alton mettait également un point final au dossier de la reconstruction de cette structure qui a débuté en 2020. Datant de 1940, l’ancien pont de la rivière Noire était alors en fin de vie.
« La structure était maganée. Avec les années, le pont s’est enfoncé un peu. En dernier, il était en zigzag. Ce n’était pas aux normes non plus. Ça commençait à être dangereux pour tout le monde. L’année passée, ils ont remis des planches sur le pont et ils ont refait des gardes pour passer juste une motoneige à la fois parce que ce n’était plus sécuritaire. On ne pouvait plus passer avec les surfaceuses. Le Club Poulamon venait gratter jusqu’au pont et nous, on grattait de l’autre côté du pont », expliquent M. Amelin et la secrétaire du Club, Lise Chalifour. « On n’a pas de pont pour traverser la rivière Noire à part celui-là. C’est important de l’avoir pour assurer la circulation nord-sud. C’est le pont du sentier 23 et du sentier 3. Le 3 va vers Saint-Prospère et le 23 c’est l’autoroute officielle provinciale qui va vers Notre-Dame et qui continue vers le nord. Le fait que ce soit le réseau principal nous a aidés pour le financement », ajoutent-ils.
Le nouveau pont Jean-Marc Savard qui chevauche la rivière Noire. Photo : Offerte par Club Motoneige Alton
Un projet de 523 807 $
La construction du nouveau pont de 27 mètres s’est donc amorcée en octobre 2024 pour se terminer un mois plus tard. « Le ministère des Transports et de la Mobilité durable a financé 75 % du projet à travers le PAVHR, le programme d’aide financière aux véhicules hors route », indique Richard Daigle, agent de liaison de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ). Cela représente un montant de 383 715 $ pour une facture totale de 523 807 $. Le Club Motoneige Alton a complété le financement avec un montant de 19 690 $ ainsi que des contributions de 106 402 $ du FCMQ, de 10 000 $ de la Caisse Desjardins de l’Ouest de Portneuf et de 4000 $ du député de Portneuf, Vincent Caron. « Je veux aussi remercier tous les directeurs, les bénévoles, les présidents et surtout, l’agent de liaison et notre secrétaire Lise qui ont travaillé sur le projet depuis le début. Les travaux n’ont pas été faciles à préparer et l’on récolte ça aujourd’hui. Les gens ont travaillé fort », souligne M. Amelin.