La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce de l’Est de Portneuf (CCEP) demandent un moratoire sur les restrictions imposées au Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET). Elles plaident pour une collaboration des deux paliers de gouvernements afin que soit maintenu le niveau actuel de travailleurs étrangers temporaires.
Selon ces deux organisations, des centaines d’entreprises à travers le Québec craignent pour leur survie, alors que les restrictions imposées au PTET mettraient en péril les permis de milliers de travailleurs que l’on remplacerait difficilement.
Préserver l’économie régionale
Le gouvernement du Québec projette des pertes de 160 000 emplois si l’administration Trump met ses menaces tarifaires à exécution. Or, selon la CCEP, malgré ces pertes d’emplois envisagées, les entreprises qui embauchent des travailleurs étrangers temporaires ont des besoins en main-d’œuvre qui ne seraient pas comblés par les nouveaux chômeurs.
Ainsi, le départ de ces travailleurs étrangers temporaires forcerait des entreprises à ralentir leur production ou à refuser des contrats.
La pénurie de soudeurs est une problématique qui affecte plusieurs secteurs industriels au Québec. Photo : Libre de droit
L’exemple de Métal Perreault
Située à Donnacona, l’entreprise Métal Perreault, qui emploie près de 120 travailleurs, est spécialisée dans la fabrication de structures en acier pour les secteurs industriel, minier, commercial et institutionnel, tant au Canada qu’aux États-Unis.
Selon son PDG, Simon Harnois : » …la suspension des nouvelles demandes de résidence permanente font craindre que nos efforts pour intégrer ces travailleurs soient compromis « . Selon M. Harnois, une telle situation mettrait en péril la productivité et la santé financière de l’entreprise et encouragerait l’exode de travailleurs qualifiés vers d’autres provinces.