De la défaite à la victoire : le Blizzard est champion au Tournoi pee-wee de Québec

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Par Stéphane Pelletier
De la défaite à la victoire : le Blizzard est champion au Tournoi pee-wee de Québec
En compagnie de leurs coéquipiers du Blizzard, les joueurs de la région, Kelly-Ann Bard, Philippe Barrette, Charles-Édouard Létourneau, Thomas Morin, Charles Morissette et Dylan Boivin, célèbrent leur victoire. (Photo : Jonathan Roy, offerte par le Blizzard)

Tout un parcours pour le Blizzard du Séminaire Saint-François qui a remporté, en passant par la porte d’en arrière, le Tournoi pee-wee de Québec dans la catégorie AA-Élites. Un exploit inégalé, depuis 2013, pour une équipe de la Rive-Nord de Québec.

Au lendemain de leur victoire, les 17 jeunes joueurs étaient encore sur un nuage et surtout, très heureux de partager leur succès. « C’était vraiment incroyable. On va s’en souvenir toute notre vie. On va être sur notre chaise berçante et on va raconter ça à nos petits-enfants », commentent-ils.

Un parcours remarquable

Cependant, la route de la victoire à ce 65e Tournoi pee-wee de Québec a été tumultueuse pour le Blizzard. L’équipe a d’abord raté sa qualification à Trois-Rivières. « Malheureusement, on a échappé le mauvais match. Donc, on n’a pas été dans les huit qualifiés. Puis, le Tournoi a deux équipes qu’ils peuvent inviter et on a été sélectionné », explique l’entraineur du Blizzard Frédéric Marquis.

Le blizzard a donc disputé son premier match au Centre Vidéotron le 12 février, à 13 h, contre le club Astana du Kazakhstan. « Ça a été un excellent match, spectaculaire, qui s’est terminé 6 à 5. On a perdu en cinquième fusillade. Cela a fait en sorte qu’on est allé au Pavillon de la Jeunesse où l’on a gagné tous nos matchs », note l’entraineur sur ce qui est souvent qualifié de tournoi de la deuxième chance.

Le Raymondois Dylan Boivin se souviendra longtemps de cette victoire. Photo : Jonathan Roy, offerte par le Blizzard

Travailler fort

Le périple afin de retourner au Centre Vidéotron a débuté le 16 février par une victoire de 4 à 3 face aux Voltigeurs du Collège Bourget. « On a eu l’avantage pendant presque toute la partie, mais ça s’est terminé par un résultat serré », souligne l’entraineur. Par la suite, le Blizzard a remporté le match qui l’opposait aux Islanders de New York par la marque de 5 à 0.

« Le lendemain, on a joué contre les Rangers du Connecticut et ça a été tout un match. On est revenu de l’arrière en troisième période et on a compté le but vainqueur en désavantage numérique alors qu’il ne restait que 13 secondes. Les gars ont montré beaucoup de caractère lors de ce match », indique-t-il pour commenter cette victoire de 4 à 3. En demi-finale, le Blizzard a disposé de l’Armada de Blainville-Boisbriand par la marque de 6 à 3. « On a marqué trois buts dans les cinq dernières minutes de la partie. C’était l’équipe qui nous avait battus à Trois-Rivières. Ils nous avaient fait le coup et là, ça a été l’inverse », laisse-t-il savoir.

La finale

Le Blizzard était donc de retour au Centre Vidéotron le dimanche pour la finale qui l’opposait à nouveau à l’équipe du Kazakhstan. Après les trois périodes réglementaires, le pointage était de 2 à 2. « En prolongation, après 9 secondes, on est allé marquer le but. Ça a été la folie. Tout le monde était content. Tout le monde a participé à cette victoire. »

« C’est certain qu’au début, je n’avais jamais pensé aller au Tournoi pee-wee. C’est un rêve depuis que je suis tout petit. Quand j’ai joué ma première partie au Centre Videotron, j’étais un peu stressé. La finale, c’était malade. Je ne sais pas comment exprimer ça. C’était fou. J’ai tout de suite sauté sur la patinoire. J’étais tellement content », déclare le joueur raymondois Dylan Boivin. « C’est vrai que c’était vraiment incroyable. Quand j’ai marqué, tout le monde m’a sauté dessus. C’est sûr que c’est le but le plus important depuis que je suis né », ajoute Thomas Morin, de Saint-Augustin, qui a marqué le but décisif tout en se classant premier compteur du tournoi.

Un moment fort en émotions pour toute l’équipe. Photo : Jonathan Roy, offerte par le Blizzard

Coup de pouce d’en haut

Frédéric Marquis souligne les efforts de tous ses joueurs pour parvenir à ce résultat et également, la contribution des organisations du Blizzard du Séminaire Saint-François et des Gouverneurs du Noroit. Il a aussi une pensée pour son fils Antoine qui est décédé d’un cancer. « C’est certain que ça a fait quelque chose étant donné qu’il est parti cet été. Il a coaché quatre ans avec moi. Il a entrainé neuf joueurs de cette équipe, dont son petit frère. Hier, on doit avoir eu une petite aide de quelque part », laisse-t-il entendre.

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