Bonne nouvelle pour les quelque 75 citoyens qui se sont déplacés, lundi le 10 février, pour assister à la séance du conseil municipal de Portneuf. Car, dès leur arrivée au Carrefour municipal, ils ont pu mettre la main sur un communiqué de presse de la Ville de Portneuf annonçant l’abrogation du projet de règlement qui aurait permis la construction d’un immeuble de 38 logements.
Rappelons que l’immeuble projeté aurait été construit à l’emplacement du Salon de quilles Portneuf et que le principal argument soulevé contre ce projet par de nombreux citoyens, c’était l’enjeu de la sécurité, étant donné qu’un CPE et une école se trouvent à proximité de l’emplacement prévu et que ce secteur se caractérise déjà par un manque de stationnements.
Applaudissements pour le conseil
Lorsque les membres du conseil municipal eurent adopté à l’unanimité l’abrogation du projet de règlement, ils ont eu droit aux applaudissements de la part des citoyens présents. Le maire Mario Alain a alors mentionné qu’il était content que l’on souligne ainsi le bon travail de son conseil.
Lors de la période de questions initiale, la leader du mouvement Citoyens contre le règlement 295, Esther Savard, a demandé s’il y avait déjà un plan proposé pour la construction d’un bloc de 18 logements, sachant qu’un règlement à cet effet a déjà été adopté il y a quelques années. La réponse a été qu’il n’y a pas encore de demande de permis de construction déposée.
Gain pour la communauté
En entrevue, Mme Savard se dit satisfaite du bon dénouement de ce dossier. » Je ne vois pas cela comme une victoire, mais comme un gain pour la communauté. On ne se battait pas contre un immeuble de cette grosseur, mais contre un tel immeuble à cet endroit, près du CPE et de l’école « .
Immédiatement après la fin de cette séance du conseil municipal, Mme Savard a exprimé sa joie sur la page Facebook des Citoyens contre le règlement 295 avec le commentaire que voici : » N’oublions jamais que chaque voix compte et que, tous ensemble, nous pouvons faire des miracles. Continuons à faire entendre notre musique et à danser sur les airs de la participation citoyenne « .