Le Centre de services scolaire de Portneuf devra retrancher plus de 804 795,01 $ de son budget. Les écoles et les centres de services scolaire (CSS) de la grande région de Québec vont devoir couper 16 millions de dollars d’ici le 31 mars 2025, selon une compilation effectuée par Radio-Canada.
Ce sont les CSS de la Capitale et des Premières Seigneuries qui y perdent le plus avec des compressions demandées de 3,6 M $ chacun.
Sur la rive sud du fleuve, le CSS des Navigateurs devra faire des retranchements de tout près de 3 M $ et celui de Beauce-Etchemin, de plus de 2 M $.
C’est un peu avant Noël que le gouvernement Legault a imposé des coupes budgétaires de 200 millions dans le réseau de l’éducation, une somme que se partageront les écoles et les CSS.
C’est en plus des 400 millions retranchés dans l’entretien des écoles en 24-25.
Écoles bien financées
Selon le ministre Bernard Drainville, qui affirme que les écoles publiques n’ont jamais été aussi bien financées, les économies demandées représentent moins de 1 % du budget de fonctionnement.
Au contraire, le président de la Fédération du personnel de soutien scolaire, Éric Pronovost, prétend qu’il y aura des diminutions de services et des augmentations du ratio élèves-enseignant.
Le président syndical prétend que cet argent de moins va mettre beaucoup de pression sur le réseau scolaire.
Dans Portneuf
Toutefois dans Portneuf, la directrice du Centre de services scolaire de Portneuf (CSSP) Laurie L’Hérault assure que l’organisation dont elle a les commandes arrivera à contribuer à l’effort budgétaire demandé.
« Des interventions ont été menées par le ministère de l’Éducation afin de respecter son budget au 31 mars 2025, dans un exercice visant la saine gestion des fonds publics », déclare-t-elle.
Grâce à une fine analyse budgétaire selon la planification initiale de la présente année scolaire, le CSSP a identifié les éléments d’économie faite depuis la rentrée et qu’elle croit pouvoir faire tout en préservant les services aux élèves.
Des économies
Pour contribuer à l’effort demandé, la CSSP réalisera une économie sur les postes et remplacements non comblés jusqu’à présent par rapport à la prévision des effectifs, ainsi que sur le respect du gel de recrutement sur des postes ne touchant pas les services directs aux élèves.
La planification de certaines formations et accompagnements, sélectionnés judicieusement, a été revue. Le rythme de dépenses de cet investissement est étalé sur une plus longue période. Cela en s’assurant de continuer le développement des compétences du personnel.
En outre, on économisera un montant qui était en réserve pour une dépense qui finalement n’aura pas lieu, du fait qu’elle sera assumée par un partenaire.
« Au niveau des dépenses de fonctionnement des établissements et des services, conclut Laurie L’Hérault, des choix judicieux de dépenses ont été faits en maintenant la qualité des services à la clientèle. »
