À un an des élections municipales, Saint-Alban, l’expérience d’un « vieux de la veille »

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Par Pierre Paquet
À un an des élections municipales, Saint-Alban, l’expérience d’un « vieux de la veille »
Le maire de Saint-Alban, Deny Lépine. (Photo : Archives)

Les prochaines élections municipales se tiendront le 2 novembre 2025. Dans ce contexte, le Courrier de Portneuf poursuit la présentation du travail accompli par chacune des administrations municipales du territoire qu’il dessert. Cette semaine, place au bilan de Saint-Alban, à la suite d’une entrevue avec son maire, Deny Lépine.

Bien que cette série de chroniques porte sur le bilan des équipes municipales durant le mandat 2021-2025, dès le début de l’entrevue, Deny Lépine tient à parler de son expérience antérieure qui, avouons-le, s’avère longue. En effet, c’est en 1992 qu’il devient maire de Saint-Alban. Il n’hésite donc pas à se surnommer lui-même  » le vieux de la veille », au conseil de la MRC.

« Contexte assez spécial »

 » J’ai été élu en juin 1992 dans un contexte assez spécial, celui du projet d’un site d’enfouissement d’envergure par la Waste Management.  » Selon M. Lépine, il n’en fallait pas plus pour que l’élection devienne référendaire, alors que les six candidats aux postes de conseillers qui, comme lui, s’opposaient à ce projet ont été élus et que tous les candidats qui étaient d’accord avec ce projet ont perdu.   

Récents développements

Le plus récent développement urbain à Saint-Alban fut celui de la rue Marie Désy. L’administration municipale envisage maintenant de développer un secteur destiné aux commerces et aux petites entreprises. 

La Maison des aînés de Saint-Alban souhaite transformer l’ancien presbytère en logements sociaux. Photo : Offerte par la municipalité

Transformation du presbytère en logements sociaux

La Maison des aînés de Saint-Alban, dont Deny Lépine est président depuis 35 ans, envisage de transformer l’ancien presbytère en logements sociaux. En collaboration avec la Société d’habitation du Québec, elle souhaite le rénover, au coût de 1,4 million $, afin d’y construire six logements.

Vue aérienne du barrage de Saint-Alban. Photo : Offerte par Sébastien Perreault

L’unité régionale

Expliquant qu’au début des années 1990, il y avait 28 maires qui composaient le Conseil de la MRC de Portneuf, Deny Lépine affirme que  » l’unité régionale, il n’y en avait pas. Les grosses villes tiraient plus fort que nous autres « . Il témoigne que ce n’est plus le cas :  » l’unité régionale aujourd’hui, c’est une méchante belle réussite « . À ce sujet, il rend hommage au travail du préfet de la MRC, Bernard Gaudreau :  » Je n’ai pas connu un préfet comme lui, une vraie machine « . Il avoue aussi s’émerveiller du boulot accompli par les maires :  » Ils sont dynamiques et bien informés « .

Finalement, Deny Lépine se montre prêt à assumer un autre mandat à la mairie de Saint-Alban, s’il n’a pas à se présenter en élections. 

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