La Société d’histoire de Neuville existe depuis 1995 et a pour mission de faire connaître le riche patrimoine de Neuville. Longtemps hébergée entre les murs d’un ancien dépanneur situé à l’extrémité ouest du cœur du village, la Société vient d’aménager dans un nouveau bâtiment à caractère on ne peut plus historique, puisqu’il s’agit du Vieux presbytère de Neuville, construit en 1715.
Lors de l’inauguration officielle des nouveaux locaux le 27 septembre, le président de la Société, André Parent, a remercié la Ville de Neuville d’avoir permis que les bénévoles et les membres de l’organisme puissent dorénavant œuvrer » dans un lieu idyllique, au cœur du Neuville historique; pour nous, c’est exceptionnel d’être ici « .
Pierre Noreau, membre du Conseil d’administration de la Société d’histoire de Neuville alors qu’il donnait une conférence portant sur les curés de Neuville. Photo : Pierre Paquet
Contribution des présidents
Puis, Denis Angers, membre du Conseil d’administration de la Société a notamment salué la contribution du fondateur de la société, Marc Rouleau, et de Danielle Delisle, Rémi Morissette, Jean-Claude Rochette, Jacques Vézina et André Parent qui, l’un après l’autre ont assumé la présidence de l’organisme. À noter que M. Morissette, qui a été président de 2002 à 2015, a aussi agi à titre d’auteur ou de co-auteur d’une vingtaine de publications sur les 34 mises sur le marché par la Société. » C’était mon plan de retraite « , confie-t-il. Il a notamment rédigé, avec Marc Rouleau, la monographie Neuville 1667-2000, 333 années d’histoire, éditée en l’an 2000.
Abondantes sources historiques et généalogiques
Membre du Conseil d’administration de la Société, Pierre Noreau a accompagné le Courrier de Portneuf dans sa visite des nouveaux locaux.
Dans une première salle multifonctionnelle, les membres de la Société et les visiteurs peuvent procéder à des recherches généalogiques, à partir de sites reconnus comme Ancestry mondial, Mes Aieux et BSM2000. La Société dispose aussi d’une banque de données contenant 860 répertoires de baptêmes, de mariages et de sépultures. De plus, 470 monographies familiales et plus de 600 monographies paroissiales traitent de la généalogie et de l’histoire de différentes familles ou paroisses et villes.
Pierre Noreau précise : » Toute personne peut avoir accès à plusieurs banques de données en ligne. Il est ainsi possible de compléter toute la généalogie de sa famille en utilisant nos équipements « .
L’une des salles du petit musée en voie de réalisation. Photo : Pierre Paquet
Un mini-musée en voie de réalisation
Au second étage du Vieux presbytère, on a aménagé un petit musée qui présente des moments marquants du passé de Neuville. On y retrouve notamment une réplique de l’Atalante, cette frégate munie de 34 canons dont l’équipage a, le 16 mai 1760, vaillamment combattu deux frégates anglaises, juste en face de Neuville. Cette maquette est le fruit du travail de Lucien Leclerc de Saint-Jean-Port-Joli. De plus, des boulets de canon tirés lors de cette bataille navale et retrouvés dans les jardins de résidents de Neuville sont aussi exposés.
Arpentant les deux salles de ce mini-musée, Pierre Noreau confie : » Il y a eu à Neuville de nombreux événements historiques d’importance que les gens ne connaissent pas. Au fil des lectures, je découvre tellement de choses impressionnantes qui se sont produites ici. Malheureusement, on ne transmet plus ces histoires « .
M. Noreau confirme que le nouvel emplacement de la Société d’histoire contribue à mieux faire connaître le riche patrimoine de Neuville et de la région. » Ici, c’est l’endroit idéal. Une société d’histoire, ça doit se retrouver sur un site historique. Maintenant, beaucoup de gens qui viennent voir l’Église traversent ensuite ici et ont accès à une information historique complémentaire. «
L’une des nouvelles salles de consultation de la Société d’histoire de Neuville. Photo : Pierre Paquet
Place à plus de bénévoles
Le fonctionnement et le rayonnement d’une société d’histoire – comme, d’ailleurs, de tout organisme à but non lucratif − repose essentiellement sur l’implication de bénévoles. En ce sens, Pierre Noreau explique que la Société est à la recherche de nouveaux bénévoles. » Nous sommes ouverts deux jours et demi par semaine – les mardis et jeudis, toute la journée, et le mercredi après-midi – mais, nous aimerions l’être davantage pour offrir plus de services « . La Société d’histoire se montre aussi prête à accueillir des personnes désireuses de donner un coup de main de manière occasionnelle, par exemple en aidant au réaménagement des nouveaux locaux.