« C’est en forgeant qu’on devient forgeron ». Cette citation prend tout son sens à l’atelier de forge du Moulin de la Chevrotière, où le forgeron André Genois a pris en charge cet atelier de formation en 2010.
Il y a déjà une vingtaine d’années que cet ex-gestionnaire chez Alcoa Deschambault s’est initié à l’a ferronnerie d’art.
« Je me suis inscrit aux ateliers, et j’y ai participé pendant quatre ou cinq ans », raconte le natif de Pont-Rouge, interviewé à l’atelier du Moulin de la Chevrotière dans le cadre des rencontres d’art public de la Route des Arts et Saveurs de Portneuf.
Quand il a pris sa retraite d’Alcoa Deschambault, le responsable de Culture et Patrimoine Deschambault-Grondines M. Bouillé lui a demandé de prendre l’atelier sous sa responsabilité. C’est donc en 2010 qu’il est devenu l’animateur de la forge. « Ça fait 15 ans déjà que j’anime les ateliers d’automne et de printemps, des ateliers de fin de semaine. »
Les qualités requises
La question lui a été posée, quelles sont les qualités requises pour devenir forgeron.
« Comme pour n’importe quelle activité manuelle, répond-il, ça prend une certaine habileté, une certaine imagination et aussi de la concentration. » Quand on travaille le fer, précise-t-il, on ne peut pas se permettre de se tromper. Il faut connaître les bonnes techniques, les températures, être capable de lire les couleurs. Après, c’est l’imagination et le talent artistique qui entrent en jeu.
Une sélection des oeuvres d’André Genois. Photo : Gaétan Genois
De beaux produits
« On a l’avantage aujourd’hui d’avoir Internet, rappelle-t-il. On peut y trouver toutes sortes de références, des vidéos qui expliquent différentes techniques. Au fur et à mesure où je développais de nouvelles techniques, je les enseignais. » André Genois n’a pas de point de vente pour ses produits tous très beaux, mais il participe à différents événements où les offre au grand public.