La Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) rapporte une très faible superficie de forêt brûlée cette année, soit 242,9 hectares en zone de protection intensive (ZPI). Il s’agit d’une des plus petites superficies brûlées depuis que des données statistiquement comparables sont disponibles.
Les 389 feux de forêt survenus dans la ZPI sont également bien en deçà de la moyenne annuelle des 10 dernières années, qui est de 472. Dans la zone nordique, où la SOPFEU ne combat que les feux menaçant des communautés ou des infrastructures stratégiques, 18 incendies sont recensés.
Début de saison intense
Du 30 avril au 14 mai, pas moins de 212 incendies ont pris naissance, ce qui correspond à 55 % de tous les feux répertoriés au cours de l’année. En juin, le phénomène inverse a été observé alors que seulement 10 feux ont été comptabilisés, le record du plus petit nombre en 40 ans. Juillet a également connu un nombre d’incendies inférieur à la moyenne, soit 44 seulement. La fin de saison est plus près des moyennes annuelles.
De tous les incendies allumés, 94 % sont imputables à l’activité humaine. De ce nombre, 73 sont attribuables à des mégots de cigarette jetés au sol, 66 à des feux de camp mal éteints et 82 au brûlage de rebuts. Malgré ces statistiques, la SOPFEU rappelle que depuis 1984, une diminution moyenne annuelle de 11 incendies de cause humaine a été observée, ce qui démontre bien l’efficacité des efforts de prévention déployés par la SOPFEU, les services incendie municipaux et différents partenaires.
