Une femme sur huit aura un cancer du sein au cours de sa vie. La bonne nouvelle, c’est que 80 % des cas diagnostiqués peuvent être traités, contrôlés et même guéris, et ce, grâce aux avancées que procure la campagne Saint-Raymond, ville rose, qui est en cours.
Depuis près d’une décennie, la Ville de Saint-Raymond a joint le mouvement mondial qui vise à combattre le fléau qu’est le cancer du sein. À titre de « porteuse de lumière », la Ville s’engage à récolter et à remettre des fonds pour cette cause.
Mois rose
Le mois d’octobre est rose en solidarité envers celles qui se battent ou se sont battues contre le cancer du sein. L’illumination en rose de plusieurs bâtiments et la possibilité de faire des dons en ligne sont les principaux éléments de cette neuvième présentation de Saint-Raymond, ville rose.
Une page dédiée à cette campagne de financement est accessible dans le site Web de la Ville. Il suffit de cliquer sur l’hyperlien Dons en ligne. On y trouvera également le témoignage d’une survivante.
Objets promotionnels
Des stylos, au coût de 5 $, et des sacs réutilisables, au coût de 8 $, sont en vente à la Clinique dentaire de la Vallée, à l’hôtel de ville de Saint-Raymond, chez Jean Coutu (stylos seulement), Uniprix Picard et Simard et à la Quincaillerie Jean Denis.
Cent pour cent des profits de cette récolte d’argent feront grimper le « thermomètre » de Saint-Raymond et seront ultimement remis au Centre des maladies du sein (CMS) du CHU de Québec, qui est situé à l’Hôpital du Saint-Sacrement.
Montant record
En 2021, la campagne a atteint le montant record de 11 800 $ et depuis 2014, Saint-Raymond a versé 44 700 $ au CMS. Notons que la région de Québec récolte plus de 250 000 $ par année pour cette entité.
Ces fonds contribuent à l’acquisition des équipements technologiques de pointe, au financement de la recherche et à l’humanisation des soins.
Avancées
« Il y a beaucoup d’avancées depuis 1986 », remarque Christiane Huot, qui, avec Céline Girard, a agi à titre d’animatrice pour le programme de dépistage du cancer du sein. Leurs postes d’animatrices ont été abolis parce que la proportion des femmes qui passent le test avait atteint l’objectif fixé de 70 %.
Chaque année, ce sont 1200 nouveaux cas qui sont diagnostiqués au CHU de Québec. Cette statistique inclut des hommes qui, ne l’oublions pas, peuvent aussi être atteints du cancer du sein, bien que ce soit dans une moindre proportion.
« Le taux de mortalité a chuté de 40 % depuis 1986, en vertu notamment du programme de dépistage, révèle Mme Huot. Les femmes sont diagnostiquées tôt, et si on le trouve tôt, on n’en meure plus ».
