Lors d’une séance extraordinaire du conseil municipal, le 22 septembre, la Municipalité de Saint-Ubalde a confirmé ses intentions dans le dossier du maintien de la source d’eau La Chapelle, située au lac Blanc. Les élus ont adopté une résolution visant à entreprendre des démarches exploratoires en vue d’une éventuelle régularisation de la situation de la source.
La Municipalité a présenté une demande au ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles, propriétaire du terrain sur lequel est localisée la source d’eau, pour lui octroyer un permis d’occupation temporaire afin de détenir toutes les autorisations nécessaires pour prélever des échantillons d’eau et effectuer les tests d’eau requis. En collaboration avec les différents présidents des associations des lacs, Saint-Ubalde a commandé une étude préliminaire à la firme de génie-conseil Akifer.
Rencontre à venir
Un technicien en hydrogéologie a ainsi procédé à une analyse sommaire de la situation de la source pour déterminer la mise aux normes des installations actuelles, brosser un portrait d’ensemble et adresser des recommandations. « On a eu le rapport de l’étude vendredi dernier. On va faire une rencontre avec Akifer et les associations pour voir les opportunités avec les coûts et la prochaine étape », confirme le maire de Saint-Ubalde, Guy Germain.
Avec ces démarches, l’Association des riverains du lac blanc (ARLB) a obtenu ce qu’elle voulait, c’est-à-dire du temps pour analyser la situation et trouver des solutions acceptables et adaptées. Principaux utilisateurs de la source, les membres de l’ARLB s’attendaient à ce que le rapport apporte des informations plus spécifiques. « Le topo ne nous apprend pas grand chose de nouveau. Il nous répète que l’installation n’est pas aux normes, qu’elle est trop près de la route, et qu’elle n’est pas étanche », indique la présidente de L’ARLB, France St-Germain.
Avoir l’heure juste
D’ailleurs, les membres de l’association désirent obtenir plus d’information lors de la rencontre avec les représentants d’Akifer et ceux de la Municipalité. « On veut vraiment avoir l’heure juste. Laissez-nous entrevoir des possibilités s’il y en a. En même temps, confirmez-nous, avec des preuves à l’appui, s’il n’y en a pas. On veut savoir si on met encore de l’énergie et de l’argent sur ce dossier ou on abandonne. Il faut savoir si on travaille pour quelque chose ou si on travaille dans le vide », soutient Mme St-Germain.
Taxe de secteur
La situation géographique de la source et son étanchéité sont deux problèmes majeurs à considérer. « On veut savoir, si on trouve une veine d’eau plus loin, est-ce que l’on peut aller chercher cette eau par un puits construit aujourd’hui, aux normes d’aujourd’hui sans risque de contamination par l’eau de surface », s’interroge-t-elle. L’ARLB aimerait obtenir ces réponses et les coûts reliés aux interventions afin de proposer une consultation honnête et transparente aux utilisateurs de la source. « On veut savoir si on s’embarque avec quelque chose de 10 000 $ ou de 50 000 $. Il y aura une taxe de secteur et cela devra être approuvé par les gens qui sont concernés », rapporte la présidente de l’ARLB.