Thérèse Brousseau raconte ses « joies et beautés » à Saint-Casimir

Photo de Johanne Martin
Par Johanne Martin
Thérèse Brousseau raconte ses « joies et beautés » à Saint-Casimir
Thérèse Brousseau tenant son recueil de poésie devant sa maison natale, à Saint-Casimir. Photo – Johanne Martin

« Je n’ai pas oublié mes racines; elles sont ici, mes racines ! » Casimirienne d’origine, Thérèse Brousseau était de passage dans son village natal, le temps de partager avec le public quelques-unes de ses œuvres. À 95 ans, c’est d’ailleurs elle qui, le 6 juillet, a ouvert la nouvelle saison des soirées de poésie Entre chien et loup à l’hôtel de ville. 

L’auteure, qui habite maintenant à Châteauguay dans une résidence pour retraités – et non pour personnes âgées, s’est-elle empressée de préciser ! – était aussi en visite pour lancer son recueil Joies et beautés : poèmes du quotidien. L’ouvrage, édité l’an dernier, regroupe 89 textes au total, dont une vingtaine ont été écrits durant les premiers mois de la pandémie. L’événement s’est déroulé devant plusieurs connaissances et membres de la famille élargie. 

Abordant des thèmes tels le bonheur, l’amour inspiré par ses proches et la nature, la poète n’a pas manqué de faire des clins d’œil au passé et d’agrémenter la lecture de ses poèmes d’une touche d’humour. Certaines de ses créations sont même teintées de cette verve, par exemple Éloi et Eulalie, deux vieux amoureux qui évoquent leur voyage de noces : « je n’ai pas eu le temps d’enlever mes bas; maintenant, j’aurais le temps d’en tricoter une paire… » 

Une quinzaine de poèmes 

Mme Brousseau a enchaîné une quinzaine de poèmes, dont bon nombre n’apparaissent pas dans son premier recueil, publié à compte d’auteur. Celle qui se consacre à l’écriture depuis plus de 40 ans continue de coucher sur des feuilles de papier lignées le fruit de ses pensées. Elle confie qu’une soixantaine de nouvelles œuvres sont prêtes pour une autre publication. La nonagénaire souhaiterait toutefois, au préalable, pouvoir faire paraître un livre d’histoires. 

Ce qui lui sert de bougie d’allumage? « Parfois, ça ne prend pas grand-chose, mais comme je dis, je ne suis pas toute seule là-dedans, répond Thérèse Brousseau. J’entends un mot à la télévision, je le note et ça peut être le point de départ. Moi, je suis croyante et j’ai l’aide du Saint-Esprit. » Quant à sa présence à Saint-Casimir, elle réfère également à des êtres spirituels : « je vais faire comme l’ange; quand j’aurai l’occasion, je reviendrai vous visiter ! »    

Prochains rendez-vous 

Jusqu’au 24 août, le mercredi soir, cette deuxième saison des soirées de poésie Entre chien et loup permettra d’entendre Mik Landry (13 juillet);  Philippe Daniel Clément et Guy Thibault (20 juillet); Mik Landry et Yvon Matte (27 juillet); Aaron Bass et Guillaume Baril (3 août); Léo-Denis Carpentier (10 août); Danielle Noreau, Réal et Jean-Paul Tessier (17 août); et pour terminer, Jean-Pierre Coljon, Madeleine Genest Bouillé et Teddie Aguirre (24 août).  

Chaque séance commence à 18 h 30 et aura lieu au parc Raphaël-Giroux (les participants doivent apporter leur chaise). En cas de pluie, les prestations se déplaceront à l’hôtel de ville, à l’exception de celle du 13 juillet, qui se tiendra à l’hôtel de ville, beau temps, mauvais temps. Ces soirées sont une initiative de la Fondation du patrimoine de Saint-Casimir et s’inscrivent dans le cadre des festivités qui entourent le 175e anniversaire de Saint-Casimir. 

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