Killercatchers… Go !: le roman policier de Nadia Savard

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Par Michel Harvey
Killercatchers… Go !: le roman policier de Nadia Savard
Originaire de Portneuf, Nadia Savard en est à son premier roman : Killercatchers... Go !  Photo – offerte par Pierre Choquette

Originaire de Portneuf, Nadia Savard en est à son premier roman : Killercatchers… Go ! 

Après une carrière dans le domaine de la santé, Nadia Savard bifurque vers les études anciennes, avec comme champ d’expertise l’histoire et la littérature de l’Antiquité pour lequel elle a reçu une bourse d’excellence du Canada.

« Mon désir d’écrire est là depuis l’âge de six ans. C’est la concrétisation de quatre ans de travail. L’idée a vu le jour après avoir lu la une d’un quotidien qui parlait d’une œuvre d’art à caractère violent. Ça a beaucoup attiré ma curiosité et par la suite, la fameuse chasse au Pokémon qui a fait jaser beaucoup », précisait Nadia Savard, qui a habité Portneuf pendant 20 ans.

« En combinant les deux, le livre commence avec des joueurs qui capturent, avec leurs téléphones portables comme la chasse au Pokémon, des tueurs en série virtuels qui sont issus d’une fièvre mondiale », précisait l’auteure.

Quatrième de couverture

Une jeune artiste est retrouvée morte dans une baignoire à Brooklyn, le corps tatoué d’étranges dessins. Au même moment, deux hommes sont élus grands gagnants du jeu virtuel Killercatchers… Go ! et savourent déjà leur récompense : un voyage à travers le monde aux frais du créateur anonyme. Mais quels sont les véritables mobiles dissimulés derrière son désir d’anonymat ? Et surtout, y a-t-il un lien entre cette chasse virtuelle et le cadavre de Brooklyn ?

Arrivant au pire moment de sa vie, cette enquête plongera l’inspecteur Vince Carter au cœur d’un terrible casse-tête. Et si, dans cette course contre la montre, celui qu’il traquait avait décidé de le traquer à son tour, allait-il finir comme cette artiste dans la baignoire ?

L’art peut-il devenir un alibi à la monstruosité ?

Une auteure dont le plaisir est de surprendre

À sa soif d’en connaître davantage sur la psyché humaine et les grands bouleversements ayant sculpté les modes de pensée actuels s’attache une imagination débordante d’où s’échappent des myriades d’histoires captivantes qui mettent l’humain et ses travers au centre de ses intrigues.

Surprendre son lecteur la fascine. Autant que l’émouvoir avec une gamme d’émotions passant du rire aux larmes, à la peur.

« Mettre en lumière le côté sombre de l’être humain donne froid dans le dos. Et le comble, c’est lorsque je suis devant mon écran d’ordinateur à écrire et que je m’effraie moi-même », souligne-t-elle en souriant.

Killercatchers… Go ! est son premier roman.

« La question centrale du roman est : jusqu’où peut-on aller pour l’art ? C’est quoi les limites qu’on impose à l’art ? Qu’est-ce qui motive à ce désir de célébrité-là ou de cette provocation-là et qui fixe les limites. Ce sont toutes ces questions-là qui sont en filigrane et qui se passent en cinq jours », s’exprimait Mme Savard, dont toute la famille habite encore dans Portneuf.

« Si vous aimez l’action, ça y va », disait l’écrivaine de ce roman de 288 pages.

Le dévoilement de son premier roman aura lieu le 19 mars à la Librairie Donnacona.

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