La Licorne, nouveau carrefour pour les aînés

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Par Johanne Martin
La Licorne, nouveau carrefour pour les aînés
De gauche à droite : Marc Duval, chargé de projet pour La Licorne, Isabelle Moffet, directrice générale du Halo, Vincent Caron, député de Portneuf, Jean-Pierre Pagé, maire suppléant de Donnacona, et Roxanne Langlois, coordonnatrice de La Licorne. Photo – Johanne Martin

Lieu de rencontre, point d’accès à divers services, trait d’union de l’action bénévole, oasis pour les proches aidants : un nouveau carrefour destiné aux aînés vient de voir le jour. La Licorne permettra de briser leur isolement tout en valorisant leurs savoirs.   

 Une aide financière de 300 000 $ issue du programme Québec ami des aînés (QADA) a été versée à l’organisme Entraide communautaire – Le Halo pour le déploiement de cette vaste initiative. La Licorne proposera différentes activités visant à faire valoir ses connaissances, à socialiser, à se divertir, à rester actif et à donner un coup de pouce à d’autres organisations qui ont besoin de bénévoles. Aucune inscription n’est requise et on mise sur la spontanéité.

« L’objectif est de créer un lieu rassembleur afin de sortir les aînés de leur isolement et pour aider celles et ceux qui ont de la difficulté à avoir accès à certains services, insiste le député de Portneuf, Vincent Caron. On peut être fier que Le Halo ait pu obtenir ce montant puisque parmi 40 organismes du volet soutien à l’action locale et régionale, il a reçu la plus grosse somme. On ne le dira jamais assez, nos aînés sont précieux et on les veut en bonne santé. »

Appel à tous pour des travaux de rénovation

Alors que le maire suppléant de Donnacona, Jean-Pierre Pagé, mentionne que l’arrivée de cette initiative survient au moment où la première étape de la démarche de revitalisation du centre-ville s’amorce, le responsable du projet La Licorne, Marc Duval, fait un appel à tous. Rappelant l’histoire du bâtiment, un ancien magasin général, il souhaite qu’un maximum de personnes lèvent la main en s’investissant dans des travaux de rafraîchissement des lieux.

« Léo Piché, le fils du commerçant de l’époque, sculptait des jouets dans l’arrière-boutique, raconte-t-il. On a eu une très grande surprise lorsqu’on a fait faire l’inspection de la bâtisse. Dans le sous-sol, l’inspecteur a trouvé une licorne en bois. Cette licorne-là a inspiré le projet et nous a aussi donné l’idée des Licornes de la rénovation. On aimerait changer nos fenêtres et refaire les planchers, peinturer, nettoyer, cureter et on demande l’aide de tout le monde. »

Sur tout le territoire et pour les proches aidants

Souhaitant faire de l’initiative un modèle, une référence pour les autres régions en ce qui a trait aux services offerts aux aînés, la directrice générale du Halo, Isabelle Moffet, souligne que La Licorne couvre tout le territoire de la MRC. « Ici, c’est un milieu de vie et parfois, ce sera d’aller chercher des gens plus éloignés dans d’autres municipalités. L’un de nos grands avantages, c’est qu’on a le service de transport bénévole; on peut répondre à cette réalité. »

Un volet qui s’adresse aux proches aidants est également intégré au projet. Une personne qui doit, par exemple, confier sa mère atteinte de troubles cognitifs le temps d’un rendez-vous pourra la conduire au Halo. D’ailleurs, l’élaboration d’une programmation est en cours. Actuellement, des plateaux d’activités sont proposés en journée du lundi au vendredi, mais des plages horaires pourraient éventuellement être disponibles de soir et de fin de semaine.

Cafés, ateliers et nouvelles phases à venir

« Les jeudis, à compter du 17 mars, on va lancer des cafés animés où on va démarrer des semis pour le jardin collectif qui va se trouver derrière le Relais de la Pointe-aux-Écureuils. On va avoir des ateliers d’ébénisterie, culinaires, du théâtre », complète la coordonnatrice de La Licorne, Roxanne Langlois. L’initiative comportera d’autres phases et est appelée à se développer sur plusieurs années. « On espère faire des bébés licornes un peu partout ! »

Le chargé de projet, Marc Duval, expose la licorne qui a été découverte dans le sous-sol du bâtiment lors du processus d’inspection. Photo – Johanne Martin
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