Régis Desmeules conseille les jeunes entrepreneurs

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Par Denise Paquin
Régis Desmeules conseille les jeunes entrepreneurs
Régis Desmeules a résumé en un livre ses conseils aux jeunes entrepreneurs. Photos - Courtoisie

Québec inc. a fait des petits et les jeunes entrepreneurs ne manquent pas d’idées pour se lancer en affaires. Mais leur projet tombe souvent à l’eau quand vient le temps de trouver du financement. L’« ange investisseur » Régis Desmeules, de Neuville, a publié «Réussir son premier financement» pour les aider à franchir cette étape avec succès.

Régis Desmeules comprend parfaitement ces jeunes qui veulent être leur propre patron et qui ne manquent pas d’imagination pour créer leur emploi. Il a lui-même vécu l’expérience. En 2002, l’homme d’affaires a quitté un travail «qui payait bien» pour lancer une entreprise de cybersécurité, à l’époque où le mot n’était pas encore connu. «Mon but c’était d’être indépendant. J’ai pris le risque, car, à l’époque, de l’aide financière, il n’y en avait pas», raconte-t-il.

Puis, il y a cinq ans, après 20 ans à la tête d’une entreprise florissante en technologie de l’information comptant 55 employés, il a décidé de retrouver sa liberté en la vendant à Telus. Désormais, il consacrerait son temps à aider les jeunes entreneurs en dispensant ses conseils et en investissant dans de jeunes pousses (start-up) avec les Anges de Québec, un groupe de capital de risque

L’un des secrets de la réussite d’une entreprise, c’est de trouver la bonne idée, résume Régis Desmeules. «Dès qu’on est dans un domaine de niche, c’est là qu’est la demande. Pour se lancer en affaires, il faut qu’il y ait un problème et que l’on se demande : est-ce que je suis capable d’apporter une solution ?» dit-il.

Course à obstacles

Dans la création d’une nouvelle entreprise, l’étape la plus difficile est la recherche de financement. « C’est un véritable parcours à obstacles. Les jeunes ne savent pas où aller », affirme Régis Desmeules.

Si les institutions financières peuvent toujours fournir un petit prêt, c’est une autre histoire pour les entreprises en démarrage qui ont bessoin de 100 000$ et plus en capital de risque. « Et il y a beaucoup de compétition. Il faut de beaux dossiers, mais encore plus que ça ! » avance M. Desmeules.

Comment préparer un dossier de financement, à quelles portes aller frapper pour trouver des fonds, comment parler à un investisseur sont des éléments essentiels d’une démarche de financement. Et, au-delà du plan d’affaire, il faut savoir «se vendre», dit-il. Connaître à fond son projet, pouvoir le synthétiser pour le rendre attrayant aux yeux d’un investisseur fait partie du secret de la réussite.

Pour se faire une idée d’un «pitch», il conseille de regarder l’émission «Les Dragons», sans oublier qu’il s’agit d’un «show» télévisé. Et si on récolte un «non», il ne faut pas se décourager. «Les jeunes entrepreneurs vont toujours avoir des commentaires. Leur présentation s’améliorera au fur et à mesure qu’il la feront», expose-t-il.

Dans son livre « Réussir son premier financement », M. Desmeules a consigné des trucs, des conseils, notamment des renseignements juridiques, afin d’aider encore plus les jeunes entrepreneurs à réussir. «Ce sont de bonnes pratiques. Je n’invente rien ! lance-t-il. Si je suis capable d’en aider 1000, ça va avoir encore plus d’impact.»

Régis Desmeules est toujours étonné de découvrir le potentiel des jeunes entrepreneurs. Lui-même est engagé dans une douzaine de jeunes pousses («start-up»). Il souhaite que les gens qui ont de l’expérience la transmettent aux jeunes en faisant du mentorat. «Sinon, c’est l’expertise qui s’en va», dit-il. «Ce dont ils ont besoin, c’est de nos conseils. Il leur faut seulement être ouverts à les écouter», conclut l’homme d’affaires qui souligne avoir reçu «énormément de commentaires positifs» pour son livre.

On peut trouver plus d’information dans le site Internet www.regisdesmeules.com.

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