Un village miniature illumine l’hiver à Notre-Dame-de-Montauban

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Par Denise Paquin
Un village miniature illumine l’hiver à Notre-Dame-de-Montauban
Le village miniature de Conrad Frenette compte 26 édifices, dont le couvent démoli en 1979. Photo - Courtoisie

Le temps des Fêtes est derrière nous, mais pas dans l’avenue des Loisirs à Notre-Dame-de-Montauban. Le village miniature de Conrad Frenette est toujours tout illuminé, pour le plus grand plaisir des passants.

Devant sa maison, au numéro 639, le petit village s’étire autour de l’église et de l’ancien couvent. « L’église a ses allées, ses bancs, son orgue. Les gens ouvrent les portes pour voir et certains prennent des photos de l’intérieur. C’est beau! » raconte Conrad Frenette en entrevue téléphonique.

C’est pour passer le temps que le mécanicien à la retraite a commencé à construire ses maisonnettes au tournant de l’an 2000. « J’en ai fait quatre ou cinq. Puis j’en ai ajouté d’autres d’année en année, dit-il. Ça représente pas mal le village. »

Il s’est inspiré, en effet, des maisons du voisinage. « Quand j’en terminais une, je faisais venir le propriétaire et il reconnaissait sa maison », raconte-t-il, heureux de l’effet que produisait la découverte.

Toutes ses constructions sont faites de bois recyclé provenant de l’Écocentre. « La seule chose que j’ai payée, c’est la peinture », explique-t-il.

En 2020, M. Frenette a décidé de faire une entorse à son mode de production en construisant un édifice disparu du paysage, le couvent, édifice démoli en 1979, dont il ne reste que le souvenir et des photos. « Ça a fait fureur! Les gens étaient contents de le voir », rappelle le bricoleur, soulignant qu’il a bien reproduit les 82 fenêtres du bâtiment!

Conrad Frenette attribue à sa mère, Émilienne Royer, son talent manuel. Elle affectionnait le canevas, et avait même confectionné un village pour glisser sous le sapin de Noël, raconte-t-il. L’homme ajoute qu’il est le frère de Gaétan Frenette, qui a orné un grand sapin de Noël sur son terrain à Saint-Ubalde, et dont nous avons parlé dans notre édition du 22 décembre dernier.

Affecté actuellement par des problèmes oculaires, Conrad Frenette ne peut s’adonner à son passe-temps favori. Mais dans ses deux ateliers, ses outils n’attendent que son retour à la santé pour relancer le chantier.

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vermet lise
vermet lise
2 années

Bravo M Frenette, que d’habileté et de patience