Le Carrefour jeunesse emploi retrouve son rôle

Photo de Denise Paquin
Par Denise Paquin
Le Carrefour jeunesse emploi retrouve son rôle
Le ministre du Travail Jean Boulet en compagnie de Claire Fleury, directrice du CJE, et du député Vincent Caron. Photo – Denise Paquin

Le gouvernement redonne son rôle au Carrefour Jeunesse Emploi (CJE) de Portneuf : celui d’aider les jeunes à trouver leur voie. 

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, a annoncé le retour de la subvention à la mission lors de son passage au point de service de Saint-Raymond le 22 novembre.

Le CJE touchera 152 072$ pour l’intégration professionnelle des jeunes. À ce montant s’ajouteront 31 491$ pour soutenir leur réussite éducative.

«On revient au financement souhaité par les CJE qui leur permet de remplir leur rôle», a déclaré le ministre Boulet.

L’aide à la mission découle, a-t-il rappelé, d’une entente de 24,1 M$ signée en juin pour redonner un soutien financier aux 110 CJE du Québec en 2021-2022.

Le second montant provient des 6,75 M$ annoncés le 15 novembre pour favoriser la réussite éducative des jeunes adultes en difficulté. Elle vise en particulier la mise en place de services pour ramener aux études les jeunes décrocheurs de 18 ans et plus.

Dans un Québec qui peine à trouver de la main-d’œuvre, le ministre Jean Boulet n’a pas caché qu’il mise sur les forces vives que représentent les jeunes de 18 à 35 ans en marge du système pour combler les emplois. «D’ici 2029, il y aura 1,4 million de postes vacants à combler. Il y a 200 000 jeunes qui ne sont ni en emploi, ni aux études, ni en formation, 11% de la population jeune», a exposé le ministre. «Il y a des jeunes qui ne savent pas comment réintégrer le marché de l’emploi. C’est un devoir social de les accompagner», a-t-il ajouté.

Claire Fleury, directrice du CJE de Portneuf, a accueilli l’annonce «avec beaucoup de plaisir et de soulagement». Soulagement puisque l’aide permettra de recommencer à soutenir chaque jeune dans sa démarche personnelle, avec un plan d’action individualisé. «On ne fait pas que faire des CV», a-t-elle déclaré.

Même enthousiasme de la part du député Vincent Caron qui a affirmé que la CJE peut faire une différence sur le terrain.

Mme Fleury a profité de l’occasion pour mettre en lumière le problème du transport pour les jeunes. L’absence de moyen de transport est le principal obstacle au retour au travail ou aux études en région.

L’aide est accordée pour l’année en cours, mais le ministre Boulet a affirmé que son «intention est d’aller dans la même direction dans les années à venir». «On fera d’autres annonces en temps opportun pour compléter le processus d’accompagnement des jeunes», a assuré le ministre.

 

Partager cet article
S'inscrire
Me notifier des
guest
0 Commentaires
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires