Le Festival de films pour l’environnement (FFPE) s’est placé en mode « cavale Kino ». Plaisir et fébrilité ont marqué la première projection en salle des 18 courts-métrages tournés en avril dernier à l’occasion de l’événement qui en était à sa 17e présentation.
Réunis à La Sapristi le 1er octobre en soirée, le public et les kinoïtes ont pu voir ou revoir la mouture 2021 du Kabaret Kino St-Kazimir. Le rendez-vous, organisé en collaboration avec Le Relais de la Pointe-aux-Écureuils, a attiré une quarantaine de personnes qui avaient préalablement réservé leur place. Tous les films diffusés exploitaient la thématique de l’eau.
« Après une année sans Festival en 2020, il y avait une volonté de faire quelque chose. Une trentaine de participants se sont inscrits au Kabaret. Ils ont bénéficié d’un mois plutôt que de trois jours pour réaliser les courts-métrages. Nous sommes très excités de les projeter pour la première fois en salle », énonce le directeur général du FFPE, Léo Denis Carpentier.
Adaptée au contexte pandémique, la formule 2021 du Festival proposait, du 21 au 23 avril, trois séances de projections-rencontres virtuelles. Le samedi soir, c’était au tour des œuvres des kinoïtes d’être accessibles sur la plateforme Vimeo des Rendez-vous culturels de Saint-Casimir. Quelque 300 cinéphiles avaient alors pu visionner les 18 courts-métrages produits.
Tisser des liens
« Ce laboratoire de création permet aux cinéastes d’explorer et de redécouvrir le septième art, rappelle la coordonnatrice du Kabaret Kino St-Kazimir, Josiane Cloutier. Il s’agit d’un espace d’échanges et de rencontres lors duquel des liens sont tissés. D’ailleurs, durant les quatre semaines, le vendredi à 18 h, nous tenions un Facebook Live question de s’éclater. »
Tournés à travers le Québec par les kinoïtes provenant d’un peu partout, les films inédits sur le thème de l’eau ont intégré plusieurs prises de vue de Portneuf issues d’une banque d’images mise à leur disposition, de même que des animations spécialement créées pour l’occasion. Comédiens, voix hors champ et équipes techniques se sont unis dans l’aventure.
« Les contraintes avec lesquelles il nous a fallu composer en raison de la crise sanitaire se sont finalement transformées en opportunités, conclut le directeur général du FFPE. Bien que différente, cette année a été très conviviale. Je dirais même que ce qui ressort en 2021, c’est le côté humain. Le FFPE en cavale Kino vient clore de belle façon notre expérience. »
