Un millier de visiteurs à la caserne de Pont-Rouge

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Par Denise Paquin
Un millier de visiteurs à la caserne de Pont-Rouge
Vue intérieure de la caserne et de ses quatre portes pour loger les neuf véhicules de la brigade, camions incendie et autres véhicules d’urgence. Photo – Denise Paquin

Un millier de personnes, selon l’estimation de la Ville de Pont-Rouge, ont profité de l’opération portes ouvertes pour découvrir la nouvelle caserne du service incendie le 25 septembre.

L’édifice construit au coût de 4,5 M$ est situé au coeur de la ville, au 127 de la rue Dupont. Il est voisin de Place Saint-Louis et du terrain qui accueillera la future Maison des aînés.

La brigade de 37 pompiers ainsi que tout l’équipement du service, dont neuf véhicules qui étaient dispersés dans trois garages, sont maintenant installés dans un édifice de 10 000 pieds carrés, sur deux étages, offrant toutes les commodités et répondant aux normes de sécurité actuelles.

C’est avec fierté que le directeur du service incendie, Vincent Couvrette, a fait faire la visite au maire Ghislain Langlais, aux conseillers municipaux, au député Vincent Caron et aux médias lors de l’inauguration qui précédait l’opération portes ouvertes samedi.

M. Couvrette s’est rendu dans une quinzaine de casernes afin de modeler celle de Pont-Rouge de façon à ce qu’elle réponde aux besoins spécifiques d’un service desservant 10 000 habitants et dans l’optique d’une croissance qui porterait sa population à 30 000 habitants.

La nouvelle caserne est à mille lieux du vieux garage voisin du garage municipal qui occupait cette fonction jusqu’à tout récemment.

Les locaux sont aménagés pour être des espaces modulables, afin de s’adapter à la croissance de la population et de l’augmentation des troupes. Parmi les améliorations, on trouve une salle pour la formation et les repas qui peut se transformer en centre de mesures d’urgences en cas de catastrophe. Une cuisine ainsi qu’un dortoir de trois lits et des espaces pour deux autres lits sont prêts pour les gardes de nuit en cas de besoin. Des bureaux pour tous les postes stratégiques, dont celui du directeur, ont été ajoutés. Dans le grand garage, même la localisation des trappes d’égout a été pensée: elles sont placées placées à côté des camions, et non en-dessous, pour éviter qu’ils rouillent. Le vestiaire comprend une section femmes pour les trois pompières. Un trou d’homme a été aménagé pour l’entraînement au sauvetage en lieu confiné. Cette caserne est également la seule dans la MRC a posséder un système de remplissage de bonbonnes d’air; il sera utilisé par la majorité des brigades de Portneuf par l’intermédiaire de la mutuelle d’incendie.

Le maire Ghislain Langlais a avoué être ému de voir se concrétiser, après huit ans, ce projet majeur pour sa ville. «C’était impensable dans l’ancienne caserne», a-t-il commenté. C’était aussi impensable qu’auparavant «les gars dorment entre les camions»,  a souligné le député Vincent Caron, qui a souligné l’engagement du directeur Vincent Couvrette «à s’assurer que la caserne soit conforme pour répondre aux besoins».

Le directeur général de Pont-Rouge, Pierre Gignac, a souligné que le projet avait respecté son budget. Le gouvernement du Québec a financé 70% du coût de la caserne, incluant un 5% de plus pour l’utilisation du bois dans la charpente.

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