Le maire de Saint-Raymond, Daniel Dion, ne sollicitera pas un quatrième mandat le 7 novembre.
«Le bien-être collectif a été ma priorité d’action. Je voulais m’impliquer, redonner à ma ville natale», a résumé le comptable et homme d’affaires lors de la séance du conseil du 9 août. «Je suis fier du travail accompli. La situation financière de la ville, sa position enviable sur l’échiquier des grandes villes de centralité au Québec», a-t-il ajouté, soulignant avoir misé sur la collaboration à la table du conseil comme à la MRC.
Daniel Dion a été élu le 25 octobre 2011 pour terminer le mandat de Rolland Dion, décédé en fonction. Il a été réélu en 2013, sans opposition, et en 2017, avec 83% des suffrages. Il souhaite prendre du repos et réaliser les projets qu’il a mis en veilleuse, dont celui de voyager. «Je ne veux pas faire Joe Biden jusqu’à 82 ans!» lance-t-il en riant en entrevue.
M. Dion souligne qu’il est fier d’avoir mis ses connaissances au service de la ville et «d’avoir fait avancer tous les dossiers également». «Quand tu es maire, tu te demandes s’il y a des jeunes qui viennent s’établir dans ta municipalité. C’est un peu ton bulletin. On a plus de familles. Il y a 900 jeunes qui sont rentrés à l’école primaire, ils étaient 650 il y a 10 ans», indique-t-il rappelant que Saint-Raymond a passé le cap des 11 000 habitants.
Il est satisfait de la croissance et de la diversification des entreprises du parc industriel no 2, du développement touristique avec la «locomotive» de la Vallée Bras-du-Nord. «On est rendus à la consolidation : faire de la bonne circulation pour les autos, de l’accueil pour les nombreux visiteurs», prévoit-il. Il souligne le combat fructueux pour rehausser les soins hospitaliers à Saint-Raymond et celui, à finir, pour amener des médecins.
«La rivière c’est un autre dossier dont je suis fier. Il en reste à faire, mais ce qu’on a fait ça nous a fait sauver quelques inondations, je crois», estime-t-il.
M. Dion soutient que l’organisation municipale s’est améliorée, tant dans la livraison de services aux citoyens que des infrastructures, avec la nouvelle caserne, entre autres. Il a aussi le sentiment de laisser une ville «en très bonne situation financière» avec 1,4 milliard $ en richesse foncière. Il la trouve plus belle aussi et prévoit qu’elle s’améliorera avec l’enlèvement des fils et un projet de construction au centre-ville en 2022.
Il laisse au futur conseil le soin de réaliser les projets dans les cartons, comme la bibliothèque, la coop d’habitation.
