Bibliothèque municipale: Pont-Rouge offre à ses citoyens un nouveau «lieu de vie»

Photo de Denise Paquin
Par Denise Paquin
Bibliothèque municipale: Pont-Rouge offre à ses citoyens un nouveau «lieu de vie»
Le député Vincent Caron et le maire Ghyslain Langlais, tous deux au centre, ont coupé le ruban. Ils sont entourés de conseillers municipaux et de cadres de la Ville de Pont-Rouge responsables du projet de relocalisation de la bibliothèque municipale. Photo – Denise Paquin

La bibliothèque municipale est entrée de plain-pied dans l’ère contemporaine à Pont-Rouge, avec l’ouverture de la nouvelle Bibliothèque Auguste-Honoré-Gosselin.

L’espace lumineux, inauguré le 14 juin à Place Saint-Louis, dépoussière le concept de bibliothèque en offrant aux 10 000 citoyens un lieu de vie attrayant qui ne demande qu’à être fréquenté.

Et ils sont au rendez-vous depuis l’ouverture en février. «Plus d’un Pont-Rougeois sur cinq est abonné. Nous inscrivons cinq à 10 nouvelles cartes par semaine», a indiqué, fièrement, le coordonnateur Sylvain Brousseau lors de la visite des lieux.

Avec sa superficie de 500 m2 (25% de plus), ses 20 000 livres (3000 de plus), son salon de lecture, sa zone travail, ses espaces jeunesse, dont la zone de jeux vidéos, et même son coin café, la nouvelle bibliothèque ne se compare pas à l’ancienne, qui deviendra un gymnase pour les élèves du Pavillon Saint-Charles.

Pour le maire Ghyslain Langlais, qui le premier a lancé l’idée de rapatrier la bibliothèque dans l’ancien couvent des Sœurs de la Charité de Saint-Louis, c’est la pièce qui complète et confirme le rôle de Place Saint-Louis comme carrefour citoyen de Pont-Rouge. «C’est fantastique comme bâtiment !» s’est-il exclamé.

La ville y a investi 900 000$. La seule aide du gouvernement est une subvention de 36 500$ pour l’achat de mobilier.

La nouvelle bibliothèque devient un «lieu repère», de l’avis du député Vincent Caron, qui est certain qu’elle «servira à développer le sentiment d’appartenance» des nouveaux résidents.

Les responsables sont allés jusqu’en Europe et aux États-Unis, «virtuellement», a précisé le coordonnateur Sylvain Brousseau, «pour concevoir [la bibliothèque] la mieux adaptée pour les citoyens et pour répondre aux besoins futurs» de la ville.

Après la maison et le lieu de travail, Sylvain Brousseau invite les Pont-Rougeois à faire de leur bibliothèque leur troisième lieu de vie, pour la culture et la socialisation. «On souhaite que les gens habitent la bibliothèque, qu’elle ne soit pas un dépôt à livres», affirme-t-il.

On s’y rend maintenant en famille, adultes et enfants trouvant chacun de quoi l’intéresser. Même des cégépiens, confinés aux cours à distance, y ont trouvé un espace de travail, souligne Sylvain Brousseau.

La bibliothèque emploie trois personnes, soutenues par des bénévoles. Elle ouvre ses portes 25 heures par semaine cet été (consulter ville.pontrouge.qc.ca pour l’horaire). L’objectif du coordonnateur est de faire augmenter ce nombre. Les Pont-Rougeois y ont accès gratuitement; les gens de l’extérieur doivent débourser 60$ pour l’abonnement annuel. La consultation sur place est ouverte à tous.


Le coordonnateur de la bibliothèque, Sylvain Brousseau, dans le «salon lecture», dans la section adulte. Photo – Denise Paquin
Plusieurs cégépiens, forcés de suivre leurs cours à distance, ont utilisé le nouvel espace de travail dans les derniers mois. Photo – Denise Paquin
Les jeunes ont leur propre bibliothèque, un espace coloré offrant plusieurs endroits, même une mezzanine, pour se plonger dans un livre. Photo – Denise Paquin
Il sera possible de prendre son gouter ou un café avant de partir à la découverte des nouveautés. Photo – Denise Paquin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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