En attendant de renouer avec les spectacles, le groupe de musique country Les Free Walkers propose un mini-album. Pour la formation de Saint-Augustin-de-Desmaures, les deux nouvelles pièces ont la particularité d’être les premières écrites en français.
Pour le fondateur du groupe, Étienne Walker, il s’agit d’un quatrième lancement. Après l’EP initial paru il y a huit ans, suivi d’un album complet en 2016 (Great Appalachian Valley), puis d’un single en 2018 (My Ace Of Hearts), voilà que deux compositions inédites sont réunies dans un mini-album. Les pièces Apprends-Moi (À Danser) et Monochrome sont les toutes premières du quatuor à avoir été écrites en français… et en pleine pandémie de COVID-19.« Nous avons réussi à créer et à enregistrer deux nouvelles chansons. Le processus a été assez particulier, car plusieurs étapes ont dû être réalisées à distance et les prises de son ont été faites à la maison, raconte Étienne. Comme les regroupements n’étaient pas permis, nous n’avons pas osé aller en studio. Je me suis donc fabriqué un mini-studio dans mon sous-sol et malgré le défi que ça représentait, nous sommes satisfaits du résultat obtenu.»
Hâte de jouer
Qualifié de sobre par celui qui joue aux côtés de Mathieu Saint-Jean, François Paquet et Christian Langevin, le lancement a eu lieu le 20 mai sur les plateformes de distribution telles Google Play et Spotify. Des publications ont également été placées sur les réseaux sociaux. Les Free Walkers, qui offrent un country rétro et alternatif, ont maintenant « hâte de jouer les nouvelles pièces devant public, peut-être en cours d’été ou cet automne », espèrent-ils.
Le groupe s’est produit en spectacle plusieurs fois sur le territoire ces dernières années et souhaite que cet enregistrement lui permette de maintenir un lien avec les gens de Portneuf. « J’ai beaucoup aimé l’exercice d’écrire en français; les rimes et les tournures de phrases venaient vraiment facilement. Pour certains événements, on a tout avantage à avoir des pièces en français et nous chanterons à l’avenir dans les deux langues », termine Étienne.