Face à une possible élection fédérale cet automne, le candidat Christian Hébert nommé en février pour représenter le Bloc québécois compte « arpenter et labourer la circonscription » Portneuf-Jacques-Cartier cet été pour promouvoir les principales orientations de son parti, mais aussi connaître les préoccupations de sa population.
Le producteur agricole engagé dans son milieu et ancien militaire établi à Deschambault, compte faire une campagne sur un ton positif, rassembleur et tournée vers les solutions pour les citoyens. « On ne gagnera jamais dans la confrontation, on va gagner en travaillant sur les consensus que l’on va faire avec les concitoyens. Je me présente comme un candidat qui rassemble et qui ressemble à ses concitoyens et qui va travailler pour notre monde », a-t-il déclaré lors de l’assemblée générale annuelle virtuelle de son parti le 25 avril.
L’accession à une indépendance alimentaire « qui ne peut passer que par une forte relève agricole » est un élément qui lui est cher. Il a d’ailleurs souligné le bel engagement de la population pour l’achat local depuis le début de la pandémie. L’environnement, qui passe entre autres par l’électrification des transports sera aussi un thème important dans sa campagne. « Pour faire l’indépendance, ça passe par un Québec qui est vert, c’est ce qui nous dissocie culturellement du reste du Canada», affirme-t-il. « La défense de la langue et de la culture qui passe par les arts sont aussi des enjeux cruciaux pour l’avenir du Québec », ajoute M. Hébert.
Il rappelle que le Bloc est là pour protéger les intérêts des Québécois. Il cite en exemple le rejet du dernier budget fédéral par son parti « parce qu’il y a eu discrimination pour nos aînés qui ont besoin d’aide et que les transferts en santé pour le Québec n’ont pas augmenté, ce qui allait contre les intérêts de nos citoyens », dit-il.
Outre ces enjeux qui concernent la population du Québec, le candidat Hébert veut défendre certains dossiers au niveau régional, dont la cession du quai de Portneuf afin d’en faire un pôle touristique majeur, l’amélioration des réseaux de communication et d’Internet haute vitesse dans certains secteurs et le développement d’un centre d’expertise pour la sécurité publique à la base militaire de Valcartier.
