Rectification: une rectification a été apportée à l’article au sujet des terres situées le long de la route Gravel, il s’agit de terrains appartenant à Benoit Gaudreau et non au maire Gaudreau.
C’est par un dimanche froid et venteux que des dizaines de citoyens de Neuville se sont rassemblés pour manifester pour la seconde fois leur opposition cette fois à trois projets de changement de zonage.
Le groupe réuni par Action citoyenne Neuville avait choisi cette fois de se réunir le 7 mars à 10h devant le presbytère puisqu’il abrite le bureau du maire Bernard Gaudreau.
Une première manifestation avait eu lieu en décembre contre le changement de zonage destiné à rendre possible la construction de deux édifices de plus de deux étages, soit une résidence de 25 logements pour personnes âgées et un édifice de 28 condos locatifs, en bordure du fleuve.
Les citoyens ont aussi manifesté contre le projet de dézonage de terrains longeant la route Gravel appartenant à Benoit Gaudreau, père du maire. Le dézonage permettrait la création d’un secteur résidentiel en zone agricole dynamique.
Claude Dubuc, de la Ferme Dubuc était présent pour montrer son mécontentement contre le dernier projet qui le touche directement. «Nos terres entourent la zone résidentielle projetée. Ce changement de zonage brimerait notre épandage de 50%, nous avons besoin de la totalité de nos terres», a-t-il déclaré.
Caroline Déry, membre du groupe de citoyens a mentionné que Neuville est un beau village pittoresque et que les citoyens ne veulent pas de constructions démesurées et surtout ils veulent éviter que leur village ne devienne une banlieue de Québec.
Elle a déclaré que le village souhaite une résidence pour personnes âgées, mais que la localisation de celle-ci soit mieux pensée afin qu’elle puisse rejoindre plus de gens. «Nos ainés ne souhaitent pas être coincés entre le fleuve et la 138. Ils veulent un endroit boisé où il leur sera possible de sortir marcher. Nous souhaitons être entendus», a-t-elle commenté.
Après les prises de parole devant le presbytère, les gens sont ensuite descendus pour manifester sur le site des projets en bordure du fleuve Saint-Laurent.
Cet article a été rectifié le 9 mars.