«Soufflés» par la décision du gouvernement Legault de compenser financièrement les cinémas pour les pertes encourues par l’interdiction de vendre du popcorn, des enseignants ont livré un message au député Vincent Caron ce matin en lui apportant des sacs de maïs soufflé.
Selon la présidente du Syndicat de l’enseignement de Portneuf (SEP-CSQ), Isabelle Paulin, les enseignantes et enseignants voulaient lui signifier que trouver de l’argent pour le popcorn, mais pas pour l’éducation, «c’est une décision trop salée qui fait éclater la colère des profs».
« Alors qu’il a réussi sans difficulté à trouver de l’argent pour du popcorn, le gouvernement n’a pas la même facilité quand vient le temps de financer les services aux élèves, d’améliorer leurs conditions d’apprentissage et d’améliorer les conditions d’exercice des profs, comme le démontre la lenteur dans les présentes négociations. Il est temps qu’il fasse de l’ordre dans ses priorités, car nous refusons de jouer encore dans ce mauvais film. En éducation, il faut changer de scénario maintenant! » a rappelé la présidente du SEP-CSQ.
Mme Paulin rappelle que le personnel enseignant, en négociations depuis plus d’un an, réclame notamment des améliorations significatives dans son quotidien et dans les services aux élèves en difficulté. Il exige aussi un allègement de la tâche, de meilleurs salaires, de meilleures conditions d’entrée dans la profession et moins de précarité.