Le football renaît à Donnacona

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Par Alain Turgeon
Le football renaît à Donnacona
Étienne Gauthier, Olivier Myre et Pascal Saint-Laurent avec leur entaraîneur-chef, Alex Gauthier. Photo - Courtoisie

Il n’aura fallu qu’un match de football et beaucoup d’acharnement de leur entraîneur pour convaincre des équipes collégiales de repêcher trois joueurs des Diables de l’école secondaire de Donnacona.

Alex Gauthier est intervenant en persévérance scolaire du Carrefour jeunesse-emploi à l’école secondaire de Donnacona. L’automne dernier, il a repris les rênes du programme de football abandonné depuis trois ans en devenant l’entraîneur-chef des Diables.

Le programme de football de l’école secondaire de Donnacona a été abandonné en 2017 après dix ans. M. Gauthier, qui a joué pour le Balbuzard de l’école secondaire Louis-Jobin à Saint-Raymond et pour le cégep d’Alma, a relancé le programme. «Avoir quelqu’un dans l’école fait une différence dans le recrutement et le suivi des joueurs», reconnaît l’entraîneur qui est aussi propriétaire et entraîneur-chef d’une équipe junior majeure à Québec. Les Diables juvéniles jouent du football à 9.

Il a recruté une trentaine de joueurs et huit entraîneurs et se préparait pour une nouvelle saison, mais la COVID-19 en a décidé autrement.  Il a dirigé l’équipe pour un seul match contre le Balbuzard de Saint-Raymond.

«Il y avait beaucoup de potentiel cette année», dit-il. Les receveurs de passes Pascal Saint-Laurent et Olivier Myre, et le secondeur Étienne Gauthier (pas de lien de parenté avec l’entraîneur-chef) ont signé une lettre d’intention avec les Pionniers du Cégep de Rimouski. L’entraîneur a travaillé fort pour vendre ses joueurs. Olivier Myre était le seul à avoir joué un an dans la catégorie benjamine. Deux autres joueurs ont été approchés par des équipes collégiales, dit M. Gauthier.

Il veut recruter encore une trentaine de jeunes pour l’automne prochain et il veut repartir la catégorie benjamine. D’ailleurs, plusieurs élèves ont confirmé qu’ils seraient de retour la saison prochaine, annonce-t-il. Selon lui, la controverse sur les commotions cérébrales n’a pas nui au recrutement. Il veut rassurer les parents et les élèves. «L’équipement et le sport ont changé en 10 ans», dit-il.

 

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