Trouver l’amour, ce n’est pas toujours facile. Et être agriculteur ajoute à la difficulté. À la recherche d’une compagne avec laquelle il souhaite vivre une retraite heureuse, Denis, un agriculteur de Neuville âgé de 60 ans, a pris les grands moyens : il s’est inscrit à l’émission «L’amour est dans le pré». La trouvera-t-il cette perle? Pour le savoir, il faut suivre l’émission diffusée le jeudi soir à Noovo.
La 9e édition de la populaire émission a fait un retour au petit écran le 14 janvier avec une nouvelle animatrice, l’humoriste et comédienne Katherine Levac.
Les cinq candidats ont commencé leur quête de l’âme sœur. Denis sera d’ailleurs en vedette cette semaine puisqu’il franchira l’étape du «speed-dating» avec ses cinq prétendantes.
Mais pourquoi aller chercher l’amour à la télévision ?
«Ça faisait 40 ans que j’étais avec la même femme, nous étions conjoints de fait. Je me suis séparé en septembre 2019. Je me suis inscrit à l’émission en avril 2020», nous a-t-il raconté en entrevue le 21 janvier.
Il dit avoir tenté de trouver l’âme sœur après sa séparation. «J’ai eu des fréquentations, mais en avril dernier je n’avais personne dans ma vie, ajoute-t-il. «Je trouvais l’émission intéressante. Je me suis dit pourquoi pas ?» lance-t-il.
Le sexagénaire affirme s’être «embarqué là-dedans en étant sérieux». «Je n’ai plus de temps à perdre, je l’ai dit dans mon profil», indique-t-il. Ce profil mis en ligne le 24 juillet a intéressé cinq candidates que nous découvrirons le 28 janvier.
Une fois que Denis aura rencontré ses cinq prétendantes en speed-dating, il en retiendra trois qu’il invitera chacune à son tour à la ferme à Neuville durant une semaine. Il devra éliminer une des trois pour entreprendre la dernière étape : cette fois ce sera lui qui ira faire un tour chez chacune des deux dernières.
«Ce qu’on verra d’ici la fin d’avril c’est ce processus-là. Ce qui se passera chez les cinq candidats. À la fin, tu fais ton choix», explique Denis.
Il souligne que cette année, pour la première fois, l’émission s’ouvre à la diversité des genres. Il y a un homosexuel parmi les agriculteurs célibataires. Il effectuera le même parcours avec cinq prétendants.
Le tournage est a été effectué en septembre et octobre. Denis connaît donc le dénouement de l’aventure. A-t-il trouvé l’amour ? Quelle est l’élue de son cœur ? Il n’a pas le droit d’en souffler mot ! «J’ai signé un contrat de confidentialité», dit-il.
«Déjà, je me fais poser beaucoup de questions. Je me fais déjà reconnaître pas mal. Tout le monde veut savoir si ça a marché», raconte l’homme qui conserve le secret, mais ajoute qu’il a confiance de trouver la femme qu’il cherche.
A-t-il été séduit par le fait que l’objectif de l’émission est d’aider les agriculteurs à trouver une conjointe ou un conjoint ? «Former des couples dans le milieu agricole ce n’est pas évident. Pour moi c’est plus facile un peu parce que je m’en vais vers ma retraite. À 25 ans, tu veux fonder une famille. Il faut que tu t’impliques encore plus. Moi, je ne veux pas avoir d’enfants, j’en ai trois. Je ne demanderai pas à ma conjointe de venir tirer les vaches matin et soir, moi, je ne le fais plus. Je veux juste être heureux jusqu’à la fin de mes jours», explique Denis.
Deux de ses trois enfants prendront la relève de la ferme, ce sera la 11e génération sur cette terre de Neuville, à la fois ferme laitière et productrice de maïs.
Denis souligne que Katerine Levaque, la nouvelle animatrice de L’amour est dans le pré, relève le défi. «Elle avait de gros souliers à chausser pour remplacer Marie-Ève Janvier, mais elle est très sympathique et fait bien sa job», dit-il. Fait intéressant, Katerine Levaque vient elle-même d’une ferme avicole de Saint-Bernardin, dans l’Est ontarien.
Précision
Les responsables des communications de l’émission nous ont demandé de ne pas révéler le patronyme de Denis afin de conserver la confidentialité des candidats.
