Ski Saint-Raymond attend la neige

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Par Denise Paquin
Ski Saint-Raymond attend la neige
Cette photo du débarcadère au sommet de la montagne, publiée le 4 janvier, témoigne de l’état des pentes. Photo - Facebook de Ski Saint-Raymond

Les skieurs se réjouissent. Québec leur permet de continuer à descendre les pentes. Mais cela ne change pas grand-chose à la Station Ski Saint-Raymond, paralysée par le manque de neige. Est-ce que la tempête annoncée samedi amènera le couvert blanc dont la station municipale a grand besoin?

Les amateurs de glisse effectuent habituellement leurs premières descentes pendant le temps des Fêtes. Cette année, la montagne n’a vu passer ni planches ni skis puisque la saison n’a jamais commencé.

Jean Alain, directeur des loisirs et de la culture à Saint-Raymond, ne s’émeut pas encore du retard. «Oui, on a déjà vu ça», répond-il, en nuançant : «Ça fait plusieurs années.»

Il convient toutefois que l’adjectif «castrophique» n’est pas trop fort pour qualifier l’état de la montagne. «Ça ne regarde pas bien. On a un petit fond, mais il faut qu’il durcisse et il manque encore 30 centimètres de neige», explique-t-il.

Un mince couvert de neige s’était formé en décembre. Il ne manquait qu’une bonne bordée pour lancer le remonte-pente avant Noël.

C’était sans compter la pluie qui n’a pas que soulevé que la rivière Sainte-Anne. «La pluie dans le temps des Fêtes a tout enlevé», résume Jean Alain. «On a regardé toutes les options. On n’est pas capables d’aller chercher de la neige dans un champ, on va ramasser la tourbe. On est pris pour attendre», ajoute le directeur des loisirs.

Enneigée naturellement, la Station Ski Saint-Raymond dépend du bon vouloir de dame nature. Jean Alain indique que la situation n’est pas enthousiasmante en général cette année au Québec. «Le domaine skiable des stations qui sont ouvertes est de moins de 50%, même de 25%», dit-il.

En décembre, les responsables ont mis en place les mesures sanitaires pour rendre la pratique de la glisse possible et ils s’ajustent au gré des annonces du gouvernement. «On se retourne sur un 10 cents pour changer les horaires !» lance Jean Alain qui, lors de notre entrevue, prévoyait les modifier encore en raison du couvre-feu annoncé (confirmé le 6 janvier).

La pandémie aura au moins une incidence positive pour les usagers. «Ça nous a poussés à précipiter l’achat d’un système de réservation en ligne», indique Jean Alain. Après l’achat de billets, il prévoit que ce moyen sera bientôt ajusté pour offrir la location d’équipement et les cours.

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