L’opération de l’un des précieux éléments de la lutte aux inondations à Saint-Raymond, le barrage-estacade, sera plus facile à partir de l’an prochain.
Le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) investit 460 000$ pour motoriser l’ouverture des vannes.
Depuis quelques années, la Ville utilise le barrage pour créer un couvert de glace en amont, sur la rivière Sainte-Anne, afin de réduire la masse de frasil au centre-ville. Cette opération fastidieuse s’effectue avant l’hiver avec une grue.
L’ajout d’un appareil de levage hydraulique permettra d’ouvrir les vannes mécaniquement, au besoin. «Lorsque les travaux seront complétés, le système permettra une ouverture de chaque vanne de façon indépendante à l’aide d’une unité mobile installée en rive», explique Caroline Cloutier, du MELCC. Le nouveau système ne pourra pas être opéré à distance, à partir d’un poste de surveillance des inondations, par exemple.
L’entreprise Construction Jessiko, de Lavaltrie, a commencé les travaux. Ile se termineront au printemps, après la crue, indique Mme Cloutier.
Même si le coût du projet est important, il s’agit d’un «chantier de petite envergure comparativement à d’autres travaux réalisés par la Direction générale des barrages», souligne la porte-parole.
Le barrage-estacade a été construit en 1975 pour contrôler les inondations. Le barrage en béton de 370 mètres de long peut retenir 143 000 mètres cubes d’eau. Il appartient et est géré par le secteur Expertise hydrique et barrages du ministère de l’Environnement.