Saint-Raymond se prépare… au printemps

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Par Denise Paquin
Saint-Raymond se prépare… au printemps
L’opération d’enlèvement des cages a permis de retirer 900 mètres cubes de bois du fond de la rivière Sainte-Anne. Photo – Ville de Saint-Raymond

Tandis que tout le monde, ou presque, a les yeux rivés sur Noël, la Ville de Saint-Raymond regarde déjà en direction du printemps 2021, afin de réduire davantage les effets de la crue de la Sainte-Anne.

La ville a injecté dans les derniers mois plus de 1,2 million $ dans trois chantiers destinés à accroître la protection du centre-ville contre les inondations. Ces travaux s’inscrivent parmi les solutions soutenues par le ministère de la Sécurité publique. Il alloue pour les réaliser une aide couvrant 50% des coûts.

C’est sans compter le chantier de près de 500 000$ réalisé par le gouvernement du Québec au barrage-estacade (voir autre article).

La Ville a installé un clapet sur la rue Jacques-Labranche. Il s’agit du cinquième à son réseau dédié au contrôle du refoulement des eaux de la rivière. Les travaux de 206 000$ ont été effectués par Excavation ETR, de Fossambault-sur-le-Lac.

La digue de la rue Monseigneur-Vachon a été stabilisée afin de contenir plus efficacement les débordements au nord de la rivière. Le projet réalisé cet automne par Rochette Excavation, de Neuville, a coûté près de 660 000$.

Le maire Daniel Dion a aussi hâte de voir l’effet qu’aura la disparition des 28 caissons, dont certains étaient posés depuis près plus d’une centaine sur le lit de la rivière. Environ 900 mètres cubes de bois ont été retirés de la Sainte-Anne, dans les environs du pont de fer, en août dernier. «Ce sera le premier hiver où l’on va voir l’effet que ça a», a-t-il indiqué en entrevue le 20 novembre.

Ces caissons qui servaient autrefois à la drave faisaient obstacle à l’écoulement des eaux et y retenaient la glace. En avril dernier, un des trois embâcles qui s’étaient formés sur la rivière avait surgi dans le secteur du pont de fer.

Le maire Daniel Dion a indiqué que l’estacade flottante, à 18 kilomètres au nord du centre-ville, a été installée le 12 novembre. Son action pour retenir le frasil devrait être améliorée en raison du seuil rocheux dont la construction a été finalisée en juillet.

La Ville est en train de finaliser les autres mesures pour être bien prête à toute éventualité. Cela comprend la surveillance par caméras des points chauds de la rivière et le renouvellement des contrats avec les fournisseurs de la pelle-araignée et de la pelle flottante pour les travaux de prévention habituels.

La ville a également attribué, l’été dernier, le contrat pour une étude d’avant-projet pour évaluer les coûts d’un barrage pour remplacer celui de Chute-Panet. Le contrat de 70 000$ a été attribué à Gradian Experts-Conseils, une entreprise de Saint-Ferréol-les-Neiges.

L’action de l’estacade flottante devrait être améliorée puisque la construction du seuil rocheux, commencée en novembre 2019 (photo), a été complétée en juillet. Photo – archives

 

 

 

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