Deux candidats aux Prix arts et culture

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Par Denise Paquin
Deux candidats aux Prix arts et culture
Marie-Fauve Bélanger dans son atelier. Photo – Courtoisie

Marie-Fauve Bélanger et le Musée ambulant sont en nomination aux 34es Prix d’excellence des arts et de la culture qui seront dévoilés le 23 novembre.

La première est en lice pour le Prix Émergence en métiers d’art, qui récompense un artisan ayant 10 ans de pratique pour son travail exceptionnel, et le second, pour le Prix de la Ville de Québec, qui souligne le dynamisme, la qualité et l’originalité du travail d’un organisme culturel professionnel qui œuvre dans la Capitale-Nationale. Ils font partie des 15 prix dotés de bourses qui seront attribués lors de l’événement virtuel organisé par le Conseil de la culture des régions de Québec et de Chaudière-Appalaches.

L’artiste Marie-Fauve Bélanger

Formée en arts visuels à l’Université Laval et en sculpture à la Maison des métiers d’art, Marie-Fauve Bélanger a réussi en peu de temps à se donner une signature. Le public reconnaît ses oeuvres minérales, formées de couches de bois recyclé et de plexiglas, sur lesquelles éclate parfois un jet de résine.

L’artiste de Québec commence à se faire connaître dans Portneuf. «Je suis en train de m’installer !» lance celle qui partage la vie et l’atelier du sculpteur Mathieu Fecteau, à Saint-Léonard. Marie-Fauve a créé la murale sous le pavillon Marguerite d’Youville et son «Carnet de voyages» fait partie du parcours artistique «Empreintes» à Saint-Raymond.

«Depuis 2016, j’ai participé à beaucoup d’expositions collectives, plusieurs foires. J’ai vraiment évolué dans ma pratique. J’ai plus d’une centaine de sculptures à mon actif», dit-elle.

Marie-Fauve Bélanger tente de reproduire la beauté brute de la nature qui l’inspire. Elle porte un intérêt particulier à la géologie. En créant des œuvres accessibles, elle souhaite intéresser les gens aux arts. Mais ses œuvres donnent aussi à lire d’autres niveaux d’information, indique-t-elle.

On peut découvrir l’artiste dans ce court reportage à Artv : bit.ly/35poZG4.

Le Musée ambulant

Même s’il est basé à Limoilou, le Musée ambulant a ses racines et ses bureaux à Saint-Casimir «où vit d’ailleurs presque la moitié de son équipe», souligne Sarah Bélanger-Martel, qui codirige avec Jeanne Couture la jeune entreprise d’économie sociale.

Comme son nom l’indique, le Musée ambulant rend l’art accessible en l’amenant près des gens. Il offre des expériences de découverte artistique dans les écoles, les festivals, les résidences de personnes âgées, ou autres.

Cette «contribution exceptionnelle à l’accessibilité des arts visuels et des métiers d’art», dit Emmanuelle Belleau, du Conseil de la culture, se manifeste de plusieurs façons. Ses nouveaux volets de médiation ont rejoint près de 10 000 personnes dans tous les groupes d’âge dans la ville de Québec, indique-t-elle. Le Musée ambulant a aussi démontré sa grande capacité d’adaptation en créant, tout récemment, le «colis d’art» (museeambulant.com/colis-dart).

«Cette belle reconnaissance de la part de la Ville de Québec nous réchauffe le cœur, affirme Sarah Bélanger-Martel. La Ville nous soutient depuis les tout débuts, mais nous nous considérons comme une petite entreprise d’économie sociale qui apporte aussi un milieu portneuvois.»

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