Des fanions pour exprimer la colère des profs

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Par Courrier de Portneuf
Des fanions pour exprimer la colère des profs
Des centaines de fanions ont été plantés devant le siège social du Centre de services scolaire juste avant l’ouverture des écoles pour démontrer la mobilisation des profs pour améliorer leurs conditions de travail.

Les enseignants de Portneuf affiliés à la CSQ ont décoré le siège social du Centre de services scolaire de Portneuf de centaines de fanions pour exprimer leur colère et rappeler à leur employeur qu’ils sont toujours en négociation malgré le contexte de pandémie.

Les profs ont mené une action de visibilité importante le 27 octobre en installant des centaines de fanions qui rappellent qu’«En éducation, faut que ça change maintenant!» Cette opération vise à faire savoir à leur employeur qu’ils sont toujours mobilisés pour améliorer leurs conditions de travail difficiles, malgré une rentrée hautement complexifiée par le contexte actuel de crise sanitaire, explique la présidente du Syndicat de l’enseignement de Portneuf, Isabelle Paulin, dans un communiqué. Le SEP-CSQ représente les quelques 600 enseignantes et enseignants du Centre de services scolaire de Portneuf.

« Le contexte très difficile que nous vivons présentement ne doit pas nous faire oublier que les enseignantes et enseignants sont présentement en pleine négociation pour le renouvellement de leur convention collective nationale, à la demande du gouvernement. Il est primordial de rester mobilisés pour éviter qu’il ne tente de profiter de la situation pour obtenir une entente au rabais. Les profs sont à bout de souffle depuis plusieurs années; leur salaire et leurs conditions de travail doivent impérativement s’améliorer. Ça, ce n’est pas négociable », soutient Isabelle Paulin.

Le gouvernement avait présenté une offre jugée «méprisante» au personnel enseignant qui avait été rejetée à 97%. Les enseignants demandent des améliorations sur la composition de la classe et les services aux élèves HDAA, la lourdeur de la tâche, la rémunération et la précarité et l’entrée dans la profession.

Selon Mme Paulin, la partie syndicale a fait un pas significatif le 9 juin en vue d’en arriver à un règlement en soumettant une nouvelle proposition d’entente. Malgré tout, la partie patronale refuse toujours de négocier sur une autre base que sa proposition de mai.

 

 

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