Alors que la crise sanitaire causée par la COVID-19 a fait tourner la région à l’orange, Saint-Raymond s’illumine en rose en octobre pour la 7e édition de Saint-Raymond ville rose au profit de la lutte au cancer du sein.
Les organisateurs ont dû mettre de côté le souper rose, mais ils maintiennent l’illumination d’édifices et la collecte de fonds, qui sera en grande partie virtuelle.
En tant que porteurs de lumière, le maire Daniel Dion et sa femme Christiane Huot, instigatrice du projet en 2014, souhaitent recueillir 2500$. Ce montant servira à l’amélioration des soins offerts aux femmes traitées au Centre des maladies du sein (CMS) Deschênes-Fabia du CHU de Québec, à l’Hôpital du Saint-Sacrement. C’est à ce centre que les femmes de la région qui reçoivent un diagnostic de cancer du sein sont traitées.
L’an dernier, l’ensemble des activités, dont le souper, une course rose et une partie de la vente de la bière «RosaVie», avaient permis de remettre 7507$.
Les gens de Saint-Raymond et de toute la région sont invités à donner généreusement en passant par le site www.villesaintraymond.com, sous l’onglet «DONS EN LIGNE, Saint-Raymond ville rose».
Pour démontrer l’appui de la Ville à la cause des femmes aux prises avec le cancer du sein, ainsi qu’à leur famille, l’hôtel de ville, le centre multifonctionnel Rolland-Dion, les clochers de l’église et des Habitations Saint-Raymond arboreront le rose. Les responsables de la campagne invitent les commerçants, les propriétaires d’entreprise et les résidents à illuminer et décorer de rose leur édifice et leur maison.
La campagne sera visible également à la télévision communautaire, sur le web et dans les réseaux sociaux.
Toujours la 2e cause de décès par cancer
Selon la Société canadienne du cancer, le cancer du sein demeure le cancer le plus fréquent chez les femmes au Canada et la 2e cause de décès par cancer parmi celles-ci. Il frappe une femme sur huit. Au Québec, environ 6000 femmes reçoivent un diagnostic de cancer du sein chaque année, de ce nombre, 1350 en mourront. Le taux de mortalité est en réduction depuis le milieu des années 1980 grâce à la prévention et au diagnostic précoce, en raison notamment de la mammographie et du Programme québécois de dépistage du cancer du sein, et de l’amélioration des traitements en raison des programmes de recherche.