Les responsables de service de garde (RSG) en milieu familial affiliées à la CSN tiendront une deuxième journée de grève le 25 juin.
Selon la CSN, la table de négociation du ministère de la Famille persiste à imposer des conditions de travail bien en deçà des besoins nécessaires à la pérennité du réseau. Les RSG demandent la reconnaissance réelle de leur travail. Elles disent travailler 55 heures par semaine et les négociations achoppent sur la rémunération et les conditions en fonction de cette donnée.
L’entente collective des RSG–CSN est échue depuis le mois de mars 2019 et la négociation dure depuis plus d’un an. « Il y a un vrai décalage entre le discours public et ce qui se passe en coulisse. Les RSG–CSN ont fait preuve de bonne foi et ont toujours collaboré avec le ministère. Pour qu’il y ait un vrai dialogue, les deux parties doivent y participer. En ce moment, le ministère ne participe pas à ce dialogue », commente la vice-présidente du secteur privé de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), Lucie Longchamps. Les RSG–CSN sont en négociation le 23 juin toute la journée et espèrent que cette séance sera marquée par une volonté réelle d’avancer de la part du ministre de la Famille.
Les 3000 RSG affiliées à la CSN avaient aussi fermé leurs portes un journée le 18 juin pour manifester à Québec.
