Les élus de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier siègent depuis quelques semaines dans une «vraie» salle du conseil.
La ville a profité du déménagement de la Bibliothèque Anne-Hébert, près de l’école primaire des Explorateurs, pour donner une nouvelle vocation aux locaux inoccupés rue Louis-Jolliet.
Fini, donc, les réunions qui avaient lieu depuis 1986 à la salle Kamouraska, où il fallait installer puis remiser tables et chaises à chaque séance, a rappelé le maire Pierre Dolbec.
La nouvelle salle est munie de tout le nécessaire requis aujourd’hui pour la tenue des séances. On y trouve un grand écran pour les présentations vidéos, des micros et l’équipement électronique qui permettrait la diffusion télévisée des séances du conseil, qui ont maintenant lieu à 19h. Mais ce n’est pas prévu pour l’instant, a indiqué le directeur général Marcel Grenier.
Le maire Pierre Dolbec s’est montré particulièrement fier du travail réalisé par le menuisier-ébéniste Laurent Juneau. L’employé municipal a fabriqué une bonne partie du mobilier, dont l’impressionnante table du conseil. «C’est ça de la régie interne à la Ville de Sainte-Catherine. On fait des choses haut de gamme !» a commenté le maire Dolbec, indiquant que la Ville fait également des économies. Il a souligné que la murale de la muse qui ornait la bibliothèque, un œuvre inséré dans le mur en béton, a été conservée dans la salle du conseil.
Les cinq employés du service des sports, loisirs, culture et vie communautaire disposent maintenant de bureaux spacieux. Le Cercle des fermières a gagné, lui, un local de réunion jouxtant sa salle des métiers à tisser.
Fin d’un cycle
Le réaménagement de l’espace de l’ancienne bibliothèque a coûté 351 500$. Il conclut un cycle de mise à niveau des infrastructures municipales.
«Tous nos édifices administratifs ont été rénovés», a déclaré le maire Dolbec.
Mais les projets ne sont pas terminés pour autant. Des estrades permanentes couvertes et une scène s’ajouteront au parc du Grand-Héron, où a lieu en juin le Rodéo.
Sainte-Catherine est toujours en attente d’une subvention du gouvernement pour construire un aréna. «J’y tiens mordicus !» a lancé Pierre Dolbec.