L’extérieur du Couvent de Deschambault sera terminé cette année

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Par Denise Paquin
L’extérieur du Couvent de Deschambault sera terminé cette année
Les grandes galeries qui couvraient la largeur de la façade du Couvent ont été enlevées et seront refaites à neuf. Photo - Archives

L’année 2020 marquera la fin de la restauration extérieure du Couvent de Deschambault. L’an prochain, la municipalité transportera le chantier à l’intérieur de l’édifice.

«La coquille sera terminée cette année. En 2020, on s’en ira aussi sur les devis pour le dedans, en concertation avec les organismes occupants», dit le maire Gaston Arcand.

L’édifice de pierre, construit en 1861 pour abriter l’école pour filles des Soeurs de la Charité, a été dépouillé de son ornementation extérieure. La maçonnerie était à réparer. Les longues galeries qui occupent toute la largeur de la façade, sur les deux étages, seront refaites. «On redonne le cachet extérieur originel en façade», affirme le maire Arcand.

Un autre élément architectural sera ramené: la cloche du couvent retrouvera sa place dans le clocheton. «On l’a retracée et on a refait le mécanisme. Elle sonnera probablement lors de l’inauguration des travaux. C’est l’ancien antiquaire Jean-Marie Dussault qui l’avait conservée.

Une nouvelle firme d’architecte, DG3A, s’occupe de cette phase des travaux. C’est la même qui a réalisé les projets d’hôtel de ville à Cap-Santé et de caserne à Saint-Raymond.

La municipalité a lancé le chantier de 2,4 M$ en 2016. Elle finance la phase 3 en puisant dans les 814 000$ du Nouveau Fonds Chantiers Canada-Québec alloués en 2018. Elle a aussi accès à un montant de 100 000$ provenant du demi-million accordé par le Fonds pour les collectivités durables d’Alcoa. Une partie estimée à 1,2 M$ restera à payer par règlement d’emprunt.

Depuis 2016, les fenêtres et les portes ont été changées, le revêtement extérieur en clin de bois a été remplacé sur les parties de l’édifice érigées en 1861 et 1884, les gouttières ont été changées et des arrêts-glaces ont été posés. Étant donné que l’édifice fait partie de l’aire de protection de l’ilot paroissial et a été cité comme immeuble patrimonial par la municipalité en 2007, chaque intervention exige une attention particulière.

Les travaux ont aussi pris quatre ans plutôt que deux. Le maire Gaston Arcand souligne qu’il «y a toujours des retards dans ce genre de projets». Il précise qu’il y a eu, d’un côté, des délais dans l’obtention de l’aide gouvernementale. «Nous avons dû appliquer sur deux programmes, les fonds disponibles dans le premier programme ayant été tous utilisés», dit-il. De l’autre côté, le projet a été retardé par les délais de livraison de certains éléments, notamment les fenêtres fabriquées à l’identique, et des découvertes imprévues lors de l’ouverture des murs du côté nord de l’édifice, la modification des plans, comme pour les galeries en façade.

Les phases subséquentes viseront à améliorer l’intérieur de l’édifice et à l’adapter aux nouvelles normes de sécurité du bâtiment.

Les Soeurs de la Charité de Québec ont quitté leur Couvent en 1994. Il abrite depuis plusieurs organismes, dont l’École de musique Denys-Arcand, le Vestiaire et la bibliothèque municipale.

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