Les Portneuvois n’auront bientôt plus à courir après une prise de sang ou à faire une visite éclair à un résident de CHSLD pour éviter de payer le stationnement. Le gouvernement Legault prolongera la période de gratuité et plafonnera les tarifs de stationnement dans les hôpitaux du Québec entre 7$ et 10 $ au printemps 2020.
Les tarifs maximums journaliers annoncés par le gouvernement se situent dans la fourchette de prix que paient actuellement les usagers dans les établissements de santé de Portneuf. Le gain pour eux sera le prolongement de la période de gratuité qui passera de 30 minutes à deux heures.
Le tarif maximum pour plus de quatre heures à l’hôpital régional, aux points de service du CLSC et aux centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) dans Portneuf est de 8$ et les 30 premières minutes sont gratuites. C’est 3,50$ pour la demi-heure suivante et 5$ pour deux heures.
Les Portneuvois qui fréquentent les hôpitaux de Québec y trouveront aussi leur compte. Le coût dans un stationnement d’hôpital peut atteindre 16$ et 20$ par jour. Les usagers qui doivent fréquenter régulièrement un établissement pour recevoir des soins comme la chimiothérapie ou la dialyse par exemple, bénéficieront de tarifs spéciaux s’ils n’en profitent pas déjà.
La nouvelle tarification qui sera en vigueur au plus tard en juin prochain a été confirmée par le ministre des Finances, Éric Girard, dans sa mise à jour économique le 7 novembre et par la ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann.
Le CIUSSS n’a pas voulu s’avancer sur les tarifs qui seront exigés pour le stationnement de ses établissements dans Portneuf.
Le stationnement est payant dans les établissements de santé de Portneuf depuis 2009. Il était de 2$ par jour. La ministre McCann a aussi annoncé que le stationnement dans les CHSLD sera gratuit pour deux proches des résidents. En plus des deux premières heures offertes à tous les visiteurs, ils bénéficieront d’un laissez-passer sans aucune restriction de temps.
«Le coût du stationnement ne devrait pas être une préoccupation lorsqu’on doit recevoir des soins et des services ou visiter un proche», a commenté la ministre McCann.
L’Association des retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ) le réclamait depuis 2017. Selon sa présidente Lise Lapointe, «il est inhumain de faire payer des tarifs exorbitants à des personnes qui vont s’occuper de leurs proches».