L’hiver hâtif a finalement eu raison des travaux que Saint-Raymond voulait effectuer sur la rivière Sainte-Anne avant Noël, et que nous avions expliqués la semaine dernière.
Le 18 novembre, les responsables ont mis sur la glace l’enlèvement des caissons de drave. «Nous sommes dans l’obligation de repousser la tenue de ces travaux, compte tenu des conditions climatiques, du court délai et des défis techniques liés à la température», a annoncé dans un courriel la porte-parole Geneviève Faucher.
Saint-Raymond devait ouvrir le 15 novembre les soumissions pour attribuer le contrat d’enlèvement de 28 des 40 caissons situés entre le pont de fer et le barrage de Chute-Panet. L’appel d’offres sera relancé le printemps prochain.
Il est apparu que l’hiver est bien installé dans le secteur, avec des températures nocturnes qui ont frôlé les – 20 °C, et qu’entreprendre ces travaux aurait été hasardeux.
La Ville disposait des autorisations du ministère de l’Environnement pour aller de l’avant, afin de faire disparaître ces empilements de galets et de bois qui ont prouvé, l’hiver dernier, qu’ils contribuaient à la formation d’embâcles. Ces caissons, dont seule la base subsiste, ont été construits au tournant du 20e siècle.
La Ville avait déjà repoussé à l’été 2020 la poursuite de la construction du seuil au kilomètre 24. La construction commencée fin octobre et été arrêtée le 7 novembre en raison du niveau d’eau trop élevé dans la rivière Sainte-Anne. Cet enrochement doit améliorer la retenue du frasil sur la rivière en ralentissant la vitesse de l’eau.
L’opération d’enlèvement des poutrelles au barrage-estacade, afin d’encourager la formation du couvert de glace au centre-ville, a été réalisée par le Centre hydrique du Québec.