Le Syndicat de l’enseignement de Portneuf exprime son «profond mécontentement» envers le projet de loi 40 sur la gouvernance des commissions scolaires y voyant une atteinte à l’autonomie et à la valorisation des enseignants.
La présidente du Syndicat de l’enseignement de Portneuf, Isabelle Paulin, dénonce le projet de loi 40 soutenant qu’il discrédite les enseignants.
Selon Mme Paulin, le projet de loi devait à l’origine revoir les structures scolaires et non porter atteinte à l’autonomie des enseignants. «Si ce projet de loi voulait nous valoriser, il rate complètement sa cible. Il dilue nos droits», a-t-elle commenté dans un communiqué.
Selon la présidente, le projet de loi réduit l’autonomie des enseignants en essayant de leur imposer à la pièce des éléments d’un ordre professionnel. Mme Paulin ajoute qu’il tente d’en faire «des pantins qui ont de moins en moins de prises pour exercer leur jugement professionnel». « Quand on valorise l’éducation, on valorise aussi ceux qui s’y consacrent au quotidien. Le ministre doit sérieusement reconsidérer la portée de sa loi », a-t-elle poursuivi.
« Depuis des années, nous travaillons à valoriser la profession enseignante. Nous souhaitons redevenir maîtres de notre profession, puisque nos droits se sont érodés au fil des réorganisations du réseau, des compressions et de la gestion axée sur les résultats», a fait savoir la présidente.
Le Syndicat de l’enseignement de Portneuf représente les quelque 550 membres de la commission scolaire de Portneuf. Il est affilié à la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ).