Le Tor des Glaciers a eu raison de la détermination de l’ultramarathonien Alexandre Genois.
L’athlète de haut niveau originaire de Cap-Santé a mis un terme à l’épreuve après huit jours de course le 14 septembre. Il s’est arrêté au 180e des 450 kilomètres, après avoir monté 14 000 mètres de dénivelé positif, poussé à l’abandon par les «conditions extrêmes».
Pour une rare fois, la montagne a eu raison de la détermination du coureur. «J’ai atteint la limite. Ça ne ressemblait à rien au Tor des géants, avec la qualité des sentiers, assez difficiles», a-t-il relaté sur les réseaux sociaux. «Je suis serein avec l’épreuve. C’est une grosse aventure», conclut-il, «remerciant tous ceux qui l’ont soutenu dans cette aventure».
Dans un autre message, il ajoutait que cette course en sentiers dans les Alpes avait été tout de même «l’expérience d’une vie». Qu’il y avait découvert «quand tu es vraiment dans le trouble», notamment en raison du dénivelé et du manque d’énergie. «Je récupères peu à peu et je suis serein; c’est une zone que je ne souhaite pas retrouver de si tôt!», ajoute-t-il.
Alexandre Genois, qui est âgé de 29 ans, était le plus jeune parmi les 100 athlètes sélectionnés pour cette course qui marqueait le 10e anniversaire du Tor des Géants. En 2014, il avait été le premier Québécois a terminer cet ultramarathon 330 kilomètres. Il avait réussi l’exploit en 128 heures.
Avant de partir, il avait confié savoir qu’il sortirait «encore un peu» de sa zone de confort dans cette course d’endurance qu’il annonçait comme la dernière, puisqu’il souhaitait mettre la famille et la carrière en priorité désormais.
