Des oeuvres portugaises à la Biennale internationale du lin

Photo de Francis Beaudry
Par Francis Beaudry
Des oeuvres portugaises à la Biennale internationale du lin
Joanna BC près de son installation textile au deuxième étage du Moulin de la Chevrotière, intitulée «Parce qu’une âme ne grandit pas dans l’obéissance, je suis venue ici pour nourrir la lune». Photo - Francis Beaudry

Les Portugaises Joanna BC et Rute Rosas ont terminé leur résidence de création à Deschambault-Grondines en dévoilant leurs oeuvres, le 13 juillet, dans le cadre d’une activité de la Biennale internationale du lin de Portneuf (BILP).

Ces artistes ont contribué à la 8e BILP avec des installations de grande taille dont l’une a été installée dans la tour sud de l’église de Deschambault et l’autre au Moulin de la Chevrotière.

Rute Rosas a travaillé la matière dans une perspective du corps dans le temps et l’espace, avec une portion physique à l’église et vidéo au Moulin de La Chevrotière.

Sa collègue Joanna BC met en scène son personnage récurrent Longhair dans son installation textile au Moulin de la Chevrotière.

Les deux artistes multidisciplinaires font partie du programme d’échange établi entre la Biennale du lin et l’organisation artistique Contextile, basée à Guimarães. À l’été 2018, Carole Baillargeon, de Deschambault-Grondines, et Éloïse Plamondon-Pagé, originaire de Saint-Marc-des-Carrières, avaient représenté la BILP à la 4e biennale Contextile 2018. Deux autres artistes québécoises s’y rendront pour des résidences de création en 2020.

Cette collaboration entre la BILP et Contextile donnera lieu à un autre événement le 14 septembre prochain. Joaqim Pinhiero, mentor des deux artistes portugaises, sera de passage à Deschambault-Grondines.

Les écoles textiles du Québec et le public seront invités à participer à un événement artistique qui mettra l’accent sur le travail du textile comme forme d’art.

L’artiste Rute Rosas pose près d’une partie de son œuvre intitulée «Extensions du corps dans le temps, dans l’espace et dans l’espace-temps» à l’église de Deschambault. Photo – Francis Beaudry

 

 

 

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